Chapitre 50

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Point de vue de Lila, une semaine plus tard :

-Un autre. Dis-je le regard plonger dans mon verre.

-Mademoiselle...

-J'ai dis un autre. Dis-je en le regardant dans les yeux. Et c'est madame, pas mademoiselle.

Il ne fallut que quelques secondes pour qu'un verre remplit soit remplacer par un verre pleins.

-Il est dangereux pour une si jolie femme de boire seule. Dit un homme en s'asseyant à mes côtés.

-Ivan. Répondis-je à l'homme dont j'avais directement reconnu la voix. Vous ne devriez pas vous adresser de cette façon à une femme qui peut vous tuer en moins de temps que vous ne pourrez l'imaginer.

-J'aime les femmes dans votre genre Lila.

-Et j'aime les femmes dans mon genre, cela nous fait un point commun. Dis-je froidement.

-Je pourrais rapidement changer le femme en homme. Chuchotait-il à on oreille.

Je me retournais vers lui, le sourire aux lèvres, et m'approchais doucement de son oreille.

-Je pourrais rapidement vous faire passer de vivant à mort. Souriais-je.

-Mademoiselle a du caractère.

-C'est madame. Dis-je froidement.

-Madame ?

-Oui, madame, vous êtes sourds ?

-Normalement non, mais je ne vois pas de bague à votre annuaire, madame.

-Et ma main dans votre si répugnant visage, vous allez le voir ? Dis-je énervée.

-Calmez-vous. Ce n'est juste pas commun qu'une femme mariée ne porte pas d'alliance.

-Je n'ai pas besoin de bague. Elle est à moi, je suis à elle.

-Possessive ?

-Elle ? Oui. Si elle vous revoyez me regarder dans cette manière, elle vous creverait les yeux.

-Revoyez ? C'est donc la jeune femme qui vous a embrassée au gala ? Dit-il en me regardant.

-Oui, cette jeune femme est ma femme.

-Pourtant je ne la vois pas ici.

-Ivan vous feriez mieux de fermer votre gueule avant que je vous empêche moi-même de l'ouvrir. Dis-je d'une voix froide.

-Vous ne me faites pas peur Lila.

-Ce sera Romanoff pour vous.

-Vous n'êtes même pas mariée.

-Ce n'est pas ce qu'elle vous dirait. Et de toute façon, je suis mieux placée que vous pour mettre un nom sur la nature de ma relation.

-Je pourrais rapidement changer la nature de votre relation. Dit-il d'un sourire joueur.

-Ecoutez moi bien. Dis-je en me levant. Osez encore une seule fois parler de ma relation, ou d'une possible relation entre vous et moi. Et je coupe chacune de vos cordes vocales pour que vos dernières paroles soient des hurlements de douleurs. Dis-je en m'approchant de lui.

-Je pourrais faire certaine chose mieux qu'elle. Dit-il en déposant sa main sur ma cuisse.

-Vous ne tenez vraiment pas à votre vie... Enlevez immédiatement votre main.

-Et pourquoi ?

-Je vous ai demandée d'enlever votre main. Dis-je en m'énervant.

-Elle t'as demandée d'enlever ta putain de main connard. Dit une femme avant d'exploser le nez d'Ivan sur son genoux. Et toi, tu viens avec moi. Dit-elle avant de m'attraper par le bras.

-Putain t'es qui toi ?

-Ta gueule.

-T'es pas la seule qui va avoir le nez brisé aujourd'hui. Dis-je avant de lui coller mon poing en plein milieu de son visage.

-Mais ça va pas ? Dit-elle en posant ses mains sur son visage. Nat m'avait pas dit que tu étais aussi docile putain.

Natasha ? Elle parle de ma Natasha ? Il ne fallut pas d'une seconde de plus pour que je colle cette blonde contre la façade du bar.

-Qu'est-ce que Natasha t'as dit ?

-Je suis Yelena.

-J'en ai rien à foutre de ton putain de prénom, qu'est-ce qu'elle t'as dit ? Dis en la bousculant pour que sa tête tape contre le mur.

-Je suis sa soeur.

-Putain... Dis-je en reculant. Elle parle à sa soeur mais pas à moi ?

-Ecoute, elle n'a pas eu le choix...

-Mais j'en ai rien à foutre de ses putains de choix !

-Elle a fait ça pour toi !

-Pour moi ? M'abandonner c'est pour moi ? Hurlais-je.

-Elle met sa propre vie en danger pour essayer de te sauver ! Hurlait-elle à son tour.

-Et en essayant de me sauver, elle est entrain de me condamner. Murmurais-je avant de partir.

Je marchais dans les rues de New York, complétement saoule. Saoule d'alcool, mais surtout de tristesse. Et quelques minutes plus tard, quelqu'un attrapa mon bras.

-Fais attention à toi, elle ne survivra pas s'il t'arrive quelque chose... Dit Yelena, d'une voix beaucoup plus douce.

-Il est trop tard pour parler de ce genre de chose. Je ne remets pas la faute sur elle, mais putain j'en ai l'envie. Je l'aime autant que je la déteste. Dis-je avant de me dégager de son emprise et de repartir.

Ma mafieuse... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant