18 - Sombre

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Je me réveille, et je sens que je suis attaché, encore putain, je viens d'être libre et même pas 2 jours après je suis plus libre.

J'ai un bandeau sur les yeux, ce qui commence à me faire une crise d'angoisse.

Et j'ai aussi, du scotch sur la bouche, les salopettes de merde.

Je me lève avec la chaise au fesse car mes pieds sont ligotés à la chaise et je sens qu'il y a personne car sinon on m'aurait déjà engueuler, du moins ce que je pense.

Alors je saute en l'air et me laisse retomber en arrière.

Et je recommence plusieurs fois, jusqu'à ce que la chaise cède.

Et au bout de 3 essaies, elle cède, mais j'ai mal au dos.

La corde est bloqué sur une des bouts de la chaise, alors j'enlève ce bout et les cordes s'enlèvent.

J'enlève donc mon bandeau, et je remarque que je suis dans un camion, il est à l'arrêt.

Ils ont dû le fermer à clé.

Alors vu que j'ai une épingle dans mes cheveux je vais essayer de crocheter de l'intérieur.

Et ça marche, je vais partir, let's g-

<< Oh la pute regardez elle à ouvert le camion ! dit une voix d'homme au loin

- MERDE ! Rattrapez là avant qu'elle ne s'enfuit, dit une autre voix d'homme >>

Oui, merde.

Alors je sors du camion, et ils sont au moins 3 à me poursuivre.

Alors je donne toute ma vie, allez meuf, c'est le moment de leur montrer à qui ils ont affaires.

Je cours de toute ma vitesse possible, et heureusement que j'ai de l'endurance.

Au bout de 5 minutes, ils continuent à me poursuivre, alors j'accélère et pendant qu'ils ne m'ont pas en vue, je saute dans un buisson.

Et je réduis de suite ma respiration, après mon petit footing, j'ai l'habitude après tout non ?

<< Putain, elle est ou ? dit une voix d'homme que je reconnais, Gabriel.

- J'en sais rien, c'est étrange, elle à sprint d'un coup, putain je ne savais pas que les meufs avaient autant d'énergie ! dit une voix d'homme, un trentenaire s'en doute.

- On retourne là-bas, et on prévient de suite le patron, on est dans la merde. dit Gabriel 

- Oui, on se dépêche, elle ne doit pas être très loin, je l'espère, car c'est une vrai fusée. dit une autre voix d'homme. >>

Et quand je les entends s'éloignez, je respire, enfin.

Et je regarde dans mes poches, mais je n'ai plus rien.

Alors je vais rester ici cette nuit, on est en pleine nuit, je bougerais cette nuit, et désolé Estelle, mais je vais pas revenir.

Ces talons, elle va me niquer.

Mais elle me pardonnera je le sais.

J'ai couru vite en talon omg je réalise là !

Meuf, calme toi, on te recherche !

J'avais oublié ce détail.

Je vais rester ici, jusqu'à ce que la nuit tombe, et ensuite j'irais dans l'épicerie ou j'allais quand j'étais plus petite, il y avait des déguisements, perruques et des choses dans ce style là !

Je vais devoir séduire si je veux repartir avec mes articles gratuitement, merde.

Espérons que ça soit le mec qui voulait m'avoir dans son lit.

Notre amour est si évidentWhere stories live. Discover now