Chapitre 9 : Un nom

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POV Invicta :

Une sueur froide me parcours et je me réveille en sursaut la seconde qui suis. Ma respiration était saccadée et les battements de mon cœur irrégulier. Des bips et autres bruits de machine médicale se faisaient entendre autour de moi, ma tête me faisait horriblement mal m’empêchant de rassembler mes esprits puis une main saisie mon poignet.

J’eu un mouvement de recule face à ce contact trop soudain et inattendu mais quelque chose m’empêchait de me lever ou encore de m’éloigner de cette main. C’est alors que je réalise que je suis attachée sur un lit.

Une peur panique s’empara de moi.

Encore ce lit…

Je n’avais pas prêté attention à la personne à qui appartenait la main qui s’était posée sur mon poignet jusqu’à ce que cette main remonte sur ma joue me forçant à tourner la tête dans sa direction.

Romanoff… Puis des flashs de ce qui s’était passer dernièrement dans ma cellule me revinrent soudainement en tête et je sentie la peur qui montait de plus en plus en moi se mélanger à de la colère.

J’ai été entrainée toute mon enfance à ne rien ressentir, ni sentiments ni émotions. Mais depuis que je m’étais libérer de l’emprise de mon bourreau je tentais temps bien que mal d’apprendre à ressentir pas à pas et à comprendre toutes ces sensations, je voulais retrouver mon humanité. Autant vous dire que c’était peine perdue, n’ayant jamais appris à me contrôler, le moindre élément déclencheur d’émotions me faisait complètement paniquer et instantanément je me refermais sur moi-même. J’avais alors découvert que la musique m’aidait énormément à me calmer et à reprendre le contrôle de moi-même.

Cependant je ne pu me contrôler dans la situation actuelle. J’était complètement en sueur, terrifiée de me retrouver dans ce lit et en plus de ça quelqu’un avait tout découvert de mon passé et tout fait ressurgir dans mon esprit, je me sentais mal et la colère m’envahissait de plus en plus. Jusqu’à présent je n’avais jamais parler à personne de mon enfance et je ne comptais jamais le faire. Pour ne rien arranger je n’avais pas la possibilité de plaquer mon casque sur mes oreilles et donc aucun moyen de me calmer.

Je tourne la tête vers Romanoff qui était visiblement soulagée que j’aille bien mais son expression changea du tout au tout quand elle aperçu la rage dans mon regard.

Instantanément, elle lâcha mon poignet. Je serrais les dents à m’en briser la mâchoire mais finit par articuler :

- « Romanoff détache moi tout de suite ! »

Je la regardais de la façon la plus noire possible mais elle ne bougea pas. Mon ton était glacial lorsque je haussa la voix :

- « ROMANOFF JE NE PLAISANTE PAS, DETACHE MOI MAINTENANT ! »

Son visage était fermé, et son regard plein de colère puis elle dit :

N - « Je ne sais pas vraiment pour qui tu te prends là tout de suite mais tu n’es clairement pas en position d’exigée quoi que ce soit, détenue. »

Je soutenais son regard sans jamais sourciller, j’avais envie de l’étrangler. Elle ne comprenait pas, elle ne me comprenait pas. Alors j’explosa, toute la colère et la peur que je ressentais sortirent en même temps que ces mots :

- « POUR QUI JE ME PREND ?! MAIS PUTAIN ROMANOFF REVEIL TOI !! JE ME PREND POUR LA FILLE QUE TU AS ENFERMER DANS UNE CELLULE ET AVEC QUI TU T’ES BIEN AMUSER AVANT DE LAISSER TA COPINE LA SORCIERE FAIRE MUMUSE AVEC CES SOUVENIRS !! AGENT DOUBLE UN JOUR, AGENT DOUBLE TOUJOURS ? BORDEL, TU AS OSEE ME PARLER DE CONFIANCE ET TOI TU M’ATTACHE DANS UN LIT ? JE NE SAIS PEUT ETRE PAS QUI JE SUIS MAIS JE NE SUIS SURMENT PAS TON JOUET ROUQUINE ! MAINTENANT DETACHE MOI DE CE PUTAIN DE LIT !!!! »

Projet : Romanoff × InvictaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant