Chapitre 41 : Promesse

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P

DV Chloé :

Je me réveil et jette un coup d’œil à ma montre, il est environ 6h. Quasiment aussitôt je ressens une vive douleur dans la main droite, en voyant l’état de mes phalanges je me souviens de ce qui c’est passer ainsi que du départ de Natasha.

Je ne l’aperçois nulle part dans la pièce alors je soupir en passant une main dans mes cheveux.

Ça commence à faire beaucoup de blessures en peu de temps pour quelqu’un de soi-disant fort et sur entrainé me dis-je, aussi bien physiquement que mentalement…

Elle mérite que je la traite ainsi me chuchote ma colère, mais ça se voit qu’elle regrette vraiment me dis ma raison… je commence à regretter mes actions et ce n’est pas bon.

Je rouvre les yeux et fixe la porte par laquelle Natasha à disparue hier soir. Elle ne reviendra pas, j’en suis convaincue. Pourquoi reviendrait-elle pour une ingrate comme moi qui la met en difficulté et en danger ? Je me mords la lèvre et laisse échapper un juron, j’ai été trop bête de la laisser partir mais la peur et la fierté mélanger ne forme pas un bon cocktail.

Elle m’a blessée et je lui en veux mais si ce qu’elle dit est vrai, elle à simplement voulu me protéger. Maladroitement ça c’est sur mais ça renforce d’autant plus le côté sincère de ces propos.

Je me lève et me dirige vers la salle de bain, elle est partie de toute façon alors ça ne sert plus à rien de se torturer avec ça. Je dois m’occuper de ma main blesser, peut-être que la douleur physique me fera oublier son magnifique sourire que je ne reverrais probablement jamais…

Je n’ai plus que mes regrets accompagnés d’une forte envie de pleurer.

Qu’est-ce qu’elle à fait de moi et surtout pourquoi je suis incapable de la laisser m’aimer ?

Je rentre dans la petite pièce et commence à sortir une petite boite en métal qui contient de l’alcool, du fil, des aiguilles, des bandages, bref tout le nécessaire pour refermer ou soigner une blessure.

Je commence par désinfecter et un grognement m’échappe, disons que ça ne fait pas que piquer… Je termine mon bandage comme je peux avec une seule main avant de tout ranger et de sortir de la salle de bain.

Je me saisie de la poignée de la porte et la tire vers moi lorsque mon nez rencontre violemment quelque chose de dur. Je me recule en frottant ce dernier et non sans pousser un léger grognement, ce n’est décidément pas ma journée.

C – « Aïe… »

N – « Excuse moi ! Ça va ? Qu’est ce que tu as à la main ? »

Cette voix… Elle est revenue !

Je relève aussitôt la tête et la regarde complètement incrédule. Pourquoi est-elle revenue ? Je lui en voulais toujours mais sans comprendre pourquoi une chaleur qui m’avais si longtemps fais défaut venait de réapparaitre en moi. Un sentiment de soulagement et de bien-être prenait gentiment le dessus sur ma colère alors que j’étais toujours incapable de dire quoi que ce soit. Je pensais ne jamais la revoir… Je sentais les larmes menacées une nouvelle fois, je crois que je la déteste autant que je l’aime.

N - « Hey… »

Elle caressa ma joue et se fut le geste de trop. Immédiatement je me réfugiai dans ces bras, secouée par de nombreux sanglot. Elle ne réagit pas tout de suite puis finie par me serrer davantage contre elle avant de passer l’une de ces mains dans mes cheveux et de les caresser doucement.

Projet : Romanoff × InvictaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant