26· The Profit of Doom

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« Believe not in their clever words
Because faith inact(ed) are the loudest heard »
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La journée a été longue et mouvementée. Cela fait deux semaines que nous avons reçus les résultats d'analyse du tableau de Van Gogh et pour la troisième fois, l'oeuvre a été retournée avec des coordonnées GPS inscrits de manière faussement dissimulée. La routine désormais. Le seul point positif est le mail que monsieur Tomson m'a envoyé ce matin, un long remerciement pour mon travail fournis, saluant la qualité du dossier que je lui ai remis au sujet de la peinture.
Je suis ravie de récolter les fruits de mon travail mais pour ce qui est du côté macabre des choses, ce n'est plus mon problème. Je me contente de faire mon travail, sans prêter attention à ce qu'il se passe dans cette entreprise en dehors de mon bureau. Le père d'Edgar a fini par traiter son cadavre découpé de la même manière qu'à son habitude, sans faire de différenciation afin de ne pas éveiller les soupçons sur sa connaissance de l'affaire en cours. De toute manière, peu importe, nous ne pouvons rien faire à notre échelle et même si c'était le cas, que ferions nous? Essayer de résoudre le mystère des cadavres se suivant comme un jeu de piste. Je ne suis qu'une employée d'un cabinet de restauration du patrimoine, Edgar et monsieur Porter de simples croque-morts, pas des agents de police. J'ai fini par me faire une raison et me mettre en tête que simplement faire mon travail serait plus simple. Être confrontée à un cadavre m'a assez traumatisée pour ne plus jamais vouloir le revivre, autant ne pas provoquer les choses.

Pour ce qui est de mon déménagement, cela fait depuis le jour où le club a embarqué toutes mes affaires que je n'ai pas eu de nouvelles d'Ofelia. Je lui ai envoyé une multitude de message pour m'assurer qu'elle se portait bien, qu'elle ne m'en voulait pas, mais pas une seule réponse. Je culpabilise évidement, mais ma raison me fait être honnête envers moi même, ça ne pouvait plus continuer de la sorte j'ai pris la bonne décision. Mes soirées se ressemblent et sont beaucoup plus calmes. J'apprécies enfin de passer du temps dans mon salon sans avoir la crainte de voir mon amie débarquer dans un état lamentable et pitoyable accompagnée de son petit ami n'ayant aucun respect pour elle, et encore moins pour moi.

Quand à Edgar, nous ne nous voyons pas réellement ces temps ci, nous ne nous écrivons pas souvent non plus. Trois messages au total depuis plusieurs semaines. Selon ses dires il est très occupé avec son père, les décès sont plus récurants ces temps ci. De plus, ils ont recueillis une jument blessée, dû à de la maltraitance et le corbeau emplois tout son temps libre à la soigner. Je ne peux pas lui en vouloir, je ferrais de même si j'en avais les moyens et les capacités. Cependant, ce matin en arrivant à mon bureau, avec le courrier habituel lié à mon travail, une lettre m'étant destinée marqué du symbole de la maison Porter était dans lot. Il est cinq heures de l'après midi passé et je ne devrais pas trop tarder à rentrer chez moi. Je n'ai pas réussi à me résoudre d'ouvrir cette lettre depuis ce matin. L'angoisse d'y voir une missive de rupture de je ne sais quelle pseudo relation ou quelque chose de la sorte me saisit de plus en plus.
Le téléphone de mon bureau retentit et je m'empresse de le décrocher. En général, il est pour les urgences uniquement, mais Violet s'en sert pour me demander de venir discuter. C'est quitte ou double.
"Eleanor, je suis désolée de te déranger, quelqu'un est ici pour toi je peux le faire entrer?

Qui est il? Tu pourrais me le décrire Violet si le te plais?

Un grand brun, assez large, avec un manteau en cuir et un regard de meurtrier. Je crois qu'il est déjà venu te voir.

— Fait le entrer..."

Qu'est ce qu'Edgar fait donc ici... À peine le téléphone raccroché, la porte s'ouvre sur le visage lumineux du corbeau. Il reste interdit sans oser avancer dans la pièce.
Bonjour Eleanor.

NEVERMOREWhere stories live. Discover now