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Mealys : Puis-je savoir ce que tu fais là ?
Aegon : Eh bien j'ai appris que tu étais arrivée à la capitale aujourd'hui et que t'accompagner au dîner de ce soir serait une bonne occasion pour te souhaiter un bon retour parmis nous.
Mealys : Quelle délicate attention. Mais comme tu peux le voir, j'ai déjà quelqu'un pour m'accompagner.
Je désigna Alycia qui était restée derrière moi.
Aegon : Une servante.
Maelys : Exactement.
Aegon : Tu préfères être accompagnée d'une servante plutôt que d'un prince. Un membre de cette famille que tu chéris tant qui plus es.
Je voyais très bien où il voulait en venir : si je n'accepte pas son bras, alors je reniais ma promesse dont il connaissait visiblement l'existance. Ses yeux ne me quittent pas et son sourire m'énerve tant. Je me tourna vers Alycia.
Mealys : Merci Alycia de m'avoir aidé ce soir. Je te libère, tu peux aller vaquer à tes occupations à présent.
Alycia : Merci princesse. Mon prince
Elle s'inclina face à lui et partie. En me retournant vers Aegon je le vis regarder, avec un peu trop d'instance, ma servante s'éloigner.
Mealys : Je te prirais de ne pas la toucher. Elle est ma servante et je tiens à la garder.
Aegon : Elle ? Aucune chance, elle est trop vieille et ne m'attire pas.
Mealys : Trop vielle ? Elle a à peine quinze ans de plus que toi. Je pensais qu'avec tes penchant bizarres tu tenterais ta chance.
Aegon : Je ne te permet pas.
Mealys : De quoi ? Dire la vérité sur tes pratiques sexuelles ?
Aegon : Comment peux-tu même les connaître ?
Mealys : Je suis amie avec ta femme de te rappelle.
Son sourire s'effaça visiblement à court de choses à dire. A la place il me tendit son bras en soupirant, que je pris en souriant, fière de moi. Finalement je crois que je l'aime bien. En réalité je ne le connais que des rumeurs qui circulent sur lui comme quoi il fréquente tout les bordels de Port Réal et qu'il se donne à des activités étranges que l'on ne trouve que dans les plus basses rues de la capitale. Je vais être honnête, je ne veux même pas les détails de ses aventures. Tout cela pour dire que nous n'avons jamais discuté tout les deux et que finalement il n'est peut être pas aussi désagréable qu'il n'en a l'air. Je dois dire en plus qu'en terme de physique il a beaucoup changé. Je le trouve bien plus beau qu'avant.
Mealys : Les cheveux courts te vont bien.
Aegon : Oh mais ma très chère nièce vient-elle de me faire un compliment ?
Mealys : Je crois bien oui. Mais dis moi, ne drevais-tu pas plutôt aller chercher ta femme, elle qui est en difficulté en ce moment ?
Aegon : Les servantes s'occupent bien d'elle ne t'en fais pas.
Mealys : Quel gentleman.
En marchant, je pus voir quelques autres détails de son visage comme les énormes cernes qui trônent sous ses yeux mauves, sûrement à cause de l'alcool et de ses nuit agitées. Il a un nez plus petit que celui de son frère et une machoire plus carrée aussi. Je descendis mes yeux sur mes deux mains acrochées à son bras. Ce devrait être Aemond et son caractère de cochon à sa place, mais Aegon est plus calme et moins agaçant, juste un peu taquin.
Aegon : Ta robe est... magnifique. Ma mère ne va pas aimer, c'est une certitude.
Mealys : Je le sait, mais elle devra faire avec.
Il sourit, voyant mon tempérament tétue que j'ai hérité de mon père. Je l'aime bien au final et je ne pense pas qu'Aegon soit une mauvaise personne comme on peut l'imaginer avec tout ce que l'on peut entendre sur lui. Je crois qu'il a juste besoin qu'on l'aide à s'en sortir. Au fond, le seul problème c'est son nom et cette famille qui lui pèse au quotidien.
Après quelques escaliers a monter, nous voilà enfin devant la pièce préparée spécialement pour le repas de ce soir. On s'arrêta net, tout les deux en même temps, face à la scène qui se jouait devant nous. Helaena, accrochée au bras d'Aemon, et Aemond chuchotant quelque chose à l'oreille de sa sœur. Un frisson me parcouru l'échine, un frisson de dégoût et un sentiment de trahison. Voilà ce que je ressens là maintenant en voyant cela. Pas parce que je voyais Aemond avec une autre femme mais parce que cette femme est mon amie et la sœur bien aimée d'Aemond. Je savais qu'ils s'appréciaient mais pas de cette façon... Aemond se tut immédiatement après nous avoir vu derrière eux. Helaena, honteuse, se mit de dos et entra tout de suite dans la pièce suivie de près par son petit frère. Je me mis sur la pointe des pieds pour glisser une remarque à Aegon.
Mealys : Si j'étais toi, je m'inquièterais de la paternité de l'enfant qu'elle porte.
