LA FILLE AUX YEUX GRIS - TOME 1

Mes petits papillons.

En rentrant dans ma maison Neteyam m'aide à marché je ne vois toujours rien.

Ma mère hurle en voyant mon visage dégoulinant de sang.

mère : « DONAHIR !! TA FILLE EST BLESSÉE, oh mon bébé !! vient t'asseoir » elle me prend la main et me guide.

Elle s'assoit devant moi et essuie mes yeux puis nettoie mon visage avec de l'eau. Neteyam me regarde, il reste planté debout en se grattant la tête d'un air coupable.

mon frère Chohan rentre à l'intérieur accompagné de Loak.

Chohan : « AHHH mais Lahita !! j'ai la phobie du sang ! tu dégoûtes. » en se cachant les yeux a l'aide de ses mains.
ma mère lui tape la main et le regarde avec colère.

mère : « Chohan ! arrête un peu ce n'est que du sang. Que s'est-il passé Neteyam ? »

Neteyam : « Nous étions parti chasser, ça partait  d'une bonne intention ! Il s'est mit à pleuvoir je ne savais pas que Lahita ne voyais pas à cause de l'eau, elle s'est prise une branche dans la tête, tout est de ma faute, je tiens à m'excuser Laneyta. » en s'agenouillant devant ma mère et en baissant la tête.

ma mère se dirige vers lui et relève Neteyam par le menton lentement.

mère : « Ce n'est pas grave Neteyam, tu es pardonné, ne t'en fais pas. »

Ma blessure a arrêté de saignée, j'ai retrouvé la vu. Je lève la tête et vois que mon père me regarde d'un air très énervé.

pere : « Lahita, combien de fois nous t'avons dit de ne pas sortir lors de la pluie ! »

Lahita : « Mais père il ne pleuvait pas quand on est parti ... »

mon père me fixe, il manque d'argument, il préfère s'en aller dehors sans dire un mot. Je pense qu'il a eu très peur pour moi.

L'heure du repars a sonné, nous sommes réunis chez nous avec la famille Sully, nous partageons  la nourriture préparé par nos mères.

J'ai pas vraiment d'appétit, j'arrête pas de penser à ma chute sur Neteyam dans la forêt. Je suis censée le détester, mais ... ça m'a trop perturbé.

En levant ma tête j'aperçois Neteyam me fixer, il détourne le regard automatiquement, je t'ai cramé Neteyam, pas besoin de faire semblant de regarder ailleurs hein...

Kayto me prend par la nuque.

Kayto : « Alors ma soeur, ta balade dans la forêt ne t'a pas donner faim ? ta rien mangé. » il parle la bouche pleine qu'elle horreur.

Il s'inquiète pour moi ? Olala trop bizarre il est devenu le frère exemplaire.

Lahita : « Non je n'ai pas faim, mère je peux sortir de table pour aller dormir s'il te plaît ? »

mère : « bien sûr ma fille ! repose toi. »

je quitte la table, en me retournant Neteyam me fixe toujours mais cette fois il ne détourne pas le regard. Wow, j'ai ressentis quelque chose de bizarre dans mon ventre ! Qu'est ce que c'était ??

Je pars m'allonger, ma blessure me pique mais je réussi à m'endormir quand même.

Le lendemain je me réveille juste avant l'aube, j'ai dormis plus tôt que tout le monde donc il est logique que je me réveille plus tôt que tout le monde aussi.

A ma grande surprise, en sortant de la maison je vois Neteyam, il dort pas non plus ? qu'est ce qu'il fait ?

Lahita : « Salut »

Il sursaute, mince je lui est fait peur ahahah.

Neteyam : « OOH Lahita j'ai eu peur ! » en mettant une main sur son coeur.

Lahita : « Désoler, je ne m'attendais pas à te voir aussi tôt non plus »

Neteyam : « J'ai pas fermé l'œil de la nuit » dit-il en préparant son ikran.

Lahita : « tu vas ou ?? »

Neteyam : « Faire un tour pour admirer le lever du jour, pourquoi ? »

Pourquoi j'ai envie qu'il me propose d'aller avec lui ? Neteyam demande moi de t'accompagner je t'en supplie.

Lahita : « Comme ça pour savoir »

Je ne lui demanderai pas d'aller avec lui ! c'est à lui de me proposer. Mais est ce qu'il pense pareil ? est ce qu'il a ressenti ce que j'ai ressentis hier soir ??

Neteyam : « Bon moi j'y vais, à tout à l'heure sorcière !!! » dit-il en s'envolant.

PUTAIN FAIS CHIER, pourquoi il me fait autant d'effet ! Je le déteste.
Loak avait raison, quand y'a de la haine y'a de l'amour. Est ce que je ressens de l'amour pour lui ? Nan nan ! ça doit être autre chose.

Je m'assois sur le bord de la falaise juste à côté de ma maison, les pieds balançant dans le vide en attendant le levé du jour seule.