Possédée: Je Suis Sienne (Tome 1) (Terminé)

Chapitre 20

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♪ The Pretty Reckless, Sweet Things️

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GEMMA

Un doux va-et-vient sur ma cuisse, de mon genou à ma hanche par des doigts calleux me tire du sommeil. Au moment où je réalise que c'est le diable qui me tripote, je m'éloigne, ou du moins, j'essaie, parce qu'il m'entoure de l'un de ses bras puissant pour me plaquer contre son corps et... et oui je ne rêve pas, son érection. Et puis merde, je suis à poil, il m'a encore déshabillée.

— Eh ! je crie.

C'est là que je réalise que je ne suis plus dans la cave mais dans son lit.

— Qu'est-ce que je fais ici ?

Je me débats.

— Et lâchez-moi !

Étonnamment, il le fait et s'allonge nonchalamment sur le dos avec ses mains derrière sa tête alors que je fuis ce lit de malheur. Je me dirige rapidement vers la porte, pensant qu'il va me suivre et m'empêcher de fuir. Je baisse le loquet et manque de m'effondrer en réalisant que la porte est verrouillée.

Ne voulant pas être dans la même pièce que le diable, je vais vers la salle de bain car je sais qu'elle se ferme à clé. Comme si le sort s'acharnait sur moi, la porte est elle aussi verrouillée, et c'est pareil pour le dressing. Je comprends mieux pourquoi il m'a laissée sortir du lit. Il n'y a aucune issue possible. Il choisit ce moment là pour se lever et, récupérant un jean abandonné sur le dossier d'un fauteuil, il l'enfile à même la peau.

Croisant les bras sur ma poitrine, je le fusille du regard. Ma nudité doit impacter ma crédibilité mais tant pis. J'étrécis les yeux pour renforcer mes yeux révolvers en lâchant:

— Pourquoi m'avez-vous amenée ici ?

— Ton séjour à la cave t'a plu tant que ça, petite sauvage ? demande-t-il, moqueur, un sourcil levé.

— Oui parce que j'étais loin de vous.

Il s'approche de moi en répondant, indolent:

— Hmm, je vois.

Je frissonne, car, bon dieu de merde, ce "Hmm" était tellement sexy.

— Malheureusement, on n'a pas toujours ce qu'on veut, susurre-t-il en passant derrière moi, envahissant mon espace personnel et m'emplissant les narines des effluves entêtantes de son odeur de bois de cèdre.

Son ton suffisant me donne envie de le gifler.

Lorsqu'il revient face à moi, il ne prend pas la peine d'être discret pour me reluquer de haut en bas et de bas en haut avec ses yeux sombres enflammés. Je deviens écarlate sous son regard prédateur.

— Pourquoi vous ne m'y avez pas laissée ?

— J'avais envie de baiser, réplique-t-il, impassible.

Et si j'en crois la bosse qui déforme le devant de son jean, l'envie ne lui est pas passée.

Je frémis en entendant cette explication. Bordel, pourquoi mon clito commence à palpiter ? Je ne peux pas être excitée ! Il ne peut pas m'exciter ! Je le hais !

— Pourquoi moi ?

C'est vrai, canon comme il est, il doit avoir pas mal de femmes prêtes à tout pour lui. Et puis, de ce que j'ai pu voir, il s'agit d'un chef mafieux, donc il n'est pas pauvre. Encore un atout pour lui, et pas des moindres selon les critères de certaines.