5- Couvert de sang

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/!\ Chapitre pouvant atteindre la sensibilité de certaines personnes /!\

Ce tueur n'était autre que le petit frère de mon père. Mon oncle Mae ("avant" en japonais), il avait exactement le même don que moi. Mais en beaucoup moins fréquent, moins puissant et plus contrôlé. 

Je considérais cet homme comme mon deuxième père, mes frères partageaient aussi cet avis.

Les quatre demeurèrent choqués par cette révélation. Ils ne s'attendaient pas à ça.

Kako: On-oncle... Mae ? C'est... c'est vraiment... toi ?

Mae: Bien-sûr ! Qui veux-tu que ce soit d'autre ? Ma petite Kako.

Mae lança un regard meurtrier à la moi de trois ans. Elle tremblait de tout son corps, pas à cause du froid mais de peur. Elle frissonna et ses frères se placèrent devant elle pour la protéger.

Yūki: Alors... mon oncle, c'est vraiment vous qui avez tuez tout le clan ?

Mae: Oui c'est moi, et les prochains sur ma liste, c'est vous. Mes trois neveux et ma petite nièce, préparez-vous à la mort !

Ima: N'en soyez pas si sûr ! Mon oncle...

Soudain le garçon de neuf ans dégaine un katana. Cette arme... c'était celle de mon père. C'est également elle qui l'avait transpercé. Mon oncle Mae lui avait pris et s'en est servis contre lui. Mon frère l'avait pris avant de partir. 

Elle représentait beaucoup pour lui. Mon père lui avait promis qui la lui lèguerais à sa mort ou à sa retraite. Et que si mon frère mourait avant d'avoir des enfants, elle reviendrais à Yūki, et ainsi de suite.

Mes frères se mettaient devant leur petite sœur, qui, avant était moi-même. Mais chacun se plaçait devant plus petit que soit. Ce qui donna une chaine. Ima protégeait Yūki, qui protégeait Shinsetsu qui protégeait Kako. 

Tous les quatre avaient conscience, que se serai la fin, en cette nuit froide qui transformait leur souffle chaud en particules gelés, visibles à l'œil nu. Qu'il n'y avait que la mort qui les accueilleraient à bras ouverts, dans les pesantes minutes qui vont suivre. Mais après tout, ils n'étaient encore que des enfants.

Alors même s'ils savaient la vérité, ils ont préféré espérer, garder espoir. Plutôt que de perdre foi en tout ce qu'ils croyaient, tels que leurs sentiments qui à présent n'est plus que peur et incompréhension.

Leurs bons moments passés ensembles, ou pas. Et leurs rêves, merveilleux, sont-ils, maintenant transformés en un cauchemar éveillé.

Malgré tout, ils ne voulaient pas tomber, chuter, sombrer, pour admettre qu'ils avaient perdus. Ils ne pouvaient pas être vaincus sans se battre ! Car sinon, à quoi aurai servis tous ces sacrifices, ceux de leurs parents, leurs amis proches ? Ces combats à mort pour espérer gagner et vivre tous ensembles !

Pour respect de leurs aînés, ils devaient aller jusqu'au bout. De ne pas fuir ou de se rendre lâchement. Du haut de leur trois pommes, ils en avaient conscience !

Pendant ce temps, j'observais la scène, dans un silence de mort, c'est les mots parfaits pour décrire cet instant.

Ima enchainait les coups. Son katana et le kunaï que tenait Mae pour se défendre s'entrechoquèrent, encore et encore.

Mae: Pas mal pour un gamin de neuf ans, tu n'es pas le fils de mon frère et mon neveu pour rien ! Mais c'est dommage que je dois t'arrêter maintenant.

Je ferme les yeux. Je savais ce qu'il allait se passer. Ce moment m'a toujours profondément choqué.

Mon frère Ima venait de se faire violemment transpercer par le kunaï, puis le bras entier de mon oncle.

Reliés dans le passéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant