L'école Des Secrets.

Chapitre 6 ~Victime~

Plus un bruit. Plus une lumière. Je me sens glisser comme si j'étais une goutte d'eau sur une vitre. Du vent, une simple brise, je me sens me bouclette brune bouger légèrement sur mes épaules. Puis une douleur à la poitrine. Mon cœur commence à ralentir, mon sang se glace. Ma respiration ce fait de plus plus irrégulière, jusqu'à ne plus se faire ressentir.

-Ah ! Criais - je en me réveillant.
-Qui a t il !? Me demanda Stan.
-Non rien , je...j'ai juste fait un cauchemar. Déclarai je .

Nous étions dans le train qui nous emmenais chez moi, ou plutôt vers Ashley, je ne vais pas vous mentir, mais j'en veux énormément à mes parents de m'avoir caché une si grosse vérité. Nous étions partis vers sept heures trente  du matin et il était à peine huit heures, j'avais l'impression d'avoir dormis pendant une éternité. Je voulais me rendormir mais chaque fois que je fermais les yeux, j'entendais une voix dans ma tête qui me répétait en boucle : " Je serais bientôt là " et c'était comme le refrain d'une chanson que l'on voudrait se débarrasser mais rien n'y fais, elle vous reste toute la journée. Stan sentait que quelque chose n'allais pas, mais je préférais ne rien lui dire pour ne pas l'inquiéter.
Neuf heures. Nous somme enfin arrivés à la gare, c'est Fred qui est censé venir nous chercher, enfin moi étant donné qu'il n'est pas au courant que Stan est avec moi :

- Ah ben c'est pas trop tôt ! Ça fait 20 minutes qu'on est arrivés. Dis je méchamment quand il se décida enfin à arriver.
-Bonjour Elena , comment vas tu ? Me répondit il sur un ton ironique. Mais qui c'est lui ! Demanda t il en pointant Stan du doigt.
-C'est mon ami Stan il est chargé de m'accompagner.
-Ok... dit il en le dévisagent.
-Ta raison il est très spécial ! Me chuchota ce dernier.
-Et toi qui me disait que j'exagérais. dis je en riant.

Le voyage en voiture ne fut pas trop long étend donné que Fred ne ce donne pas le peine de respecter ce qu'il appel "des cercles et des triangles décoratifs plantés sur le bord de la route". Arrivés à la maison, je sauta dans les bras de ma mère et ceux de ma sœur avant de leurs présenter Stan qui restait en retrais dans l'entrée. On discuta tous ensembles pendant près d'une heure, je pouvais voir que Stan s'intégrais bien malgré toutes les questions indiscrète que lui posait ma mère :

-Alors Stan, dit moi elle est sage Elena ? Elle travaille bien ? ....
-Oui ne vous inquiétez pas, votre fille est parfaite. Dit il en madressant un regard tendre. 
-Ahahaha.

Tout se passait donc pour le mieux mais je remarquait quelque chose d'étrange sur ma mère. Elle na jamais aimé mettre des vestes. Si je ne la connaissais pas assez, je pourrais dire quel veut changer de style, mais non, moi je suis sa fille et je peux deviner qu'elle essaye de me cacher quelque chose. Au moment de passer à table je la coince dans la cuisine:

-C'est quoi ça? Demandais je en lui montrant les hématome qui recouvrait son bras.
-Comment tu l'a vue ? Me dit elle
-Change pas de sujet maman ! Criais - je.
-C'est rien, rien....ne t'inquiète pas ma chérie . Dit elle avec la voix tremblante.
-Non ! Ce n'est pas rien ! Criais - je.

A ce moment là, un éclair déchira le ciel. Stan arriva en courant. Il semblai affolé

- Qui a t il Elena ? Calme toi ! Me dit Stan .

Je le bouscula d'un coup d'épaule et me dirigea avec une grande vitesse dans le salon. Un peu comme de la téléportation. Ma mère était en pleure, et Stan ne pu se contenir et lâcha un "merde".

-Espèce d'enfoiré ! Criais - je en me jetant a son cou .
-Tu t'en es enfin rendus compte ! Et bah dis donc c'est pas trop tôt ! Dit il en rigolant .
-Calme toi Elena , laisse tombée s'il te plaît ! Intervint ma mère.
-Maman part loin d'ici emmène Léa avec toi !
-Non ! Cria t elle.

Une tempête ce préparais, des bourrasques de vent balayaient tout sur leurs passages. Les meubles du salon bougeaient sur une danse infernal. J'avais très peur. J'essayais de me contrôler comme on me l'avais appris, mais je ne pouvais pas. Mon cerveau n'avait aucun contrôle. C'est comme si il y avait quelqu'un d'autre en moi qui faisait resurgir sa colère. Quelqu'un comme le diable.  

-Stan s'il te plaît ! fait le, protège les !
-D'accord, mais essaye de te calmer Elena ! Me dit il avec inquiétude.
-Je ne peux pas, c'est impossible ! Ce n'est pas moi qui fais ça !  
-D'accord ne t'en fais pas, je vais appeler l'école, ils pourront surement t'aider. Cria t il pour essayer de se faire comprendre.

Stan attrapa ma sœur et le bras de ma mère et le poussa à l'extérieur puis ils rentra pour essayer de prendre Fred mais il fut projeté contre un mur et le peu qu'il restait de moi dans ce corps lui cria de le lasser tomber et de sortir le plus vite possible ce qu'il fit sans réfléchir. 

-A nous deux connard ! Ces mots crus sortirent de ma bouche, ils portaient ma voix mais ce n'étais pas moi qui les avaient prononcés.
-E... Eleanor... pourquoi tes yeux son devenus rouge !?
-Tu vas très vite le savoir.

A ses mots, mes bras se levèrent simultanément, chacun d'un côté de mon corps , le vent violent ne m'atteignait plus, il venait se briser devant moi comme si un champ de force l'arrêtait. Ma tête se releva, et je me mis à le fixer droit dans le yeux à mon insu, je pouvais lire en lui de la peur, ce que je comprenais très bien car je ressentait exactement la même. Je pointa du doigt le rideau de soie qui recouvrait la fenêtre et claqua des doigts, instantanément il se mit à brûler, de cette manière je fis le tour du salon brûlant à chaque fois un nouvel objets. Le canapé s'embrasa ainsi que la table et les chaises. Je sentais de plus en plus la rage monter en "moi" ! J'étais toujours dans mon corps, mais cette folie me mis en hibernation, c'est à dire que je n'étais plus qu'une petite crevette recroquevillée sur moi même qui ne pouvais rien faire, sauf agir. Tous mes membres tremblaient. Je poussa un cri strident, qui fit exploser les vitres de la maison faisant voler pleins de morceaux de verres. Puis sans que je sache d'où cela venait une énorme détonation retentit et fit exploser la maison. Je vis le corps de Fred voler avant de s'encastrer dans un morceau de vitre et je fus moi même projetée violemment contre un arbres qui se trouvait dans le jardin. 

Puis plus rien à part un trou noir.