Chapitre 7 ~Oublié~

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Du noir, je ne vois que du noir, enfin je ne suis pas sure d'avoir les yeux ouverts. J'entends des voix, comme des murmures venants de loin. Je n'arrive pas à bouger, je suis comme paralysée. Je vois une douce lumière au loin, puis elle se rapproche tranquillement, ou peut être que c'est la lumière qui vient à moi, comment en être certaine.
Puis un cri strident retentit ! Il résonne dans ma tête.
Une voix maintenant, elle me semble plus proche, je dirais même qu'elle est dans ma tête. Elle ne cesse de répéter : "Je serais bientôt là". Je lutte, je ne sais pas pourquoi mais j'ai l'impression de me débattre. Mais c'est aussi compliqué que si j'étais attachée par des cordes et des sangles.
Plus rien, je suis calme, posée, il n'y a plus la voix. Mais les murmures que j'entendais tout à l'heure s'intensifient, j'arrive maintenant à comprendre de quoi il s'agit.
C'est ma mère, qui me dit qu'elle m'aime et qu'il faut que je sois forte. Ma sœur, qui dit que sans moi elle ne serais plus rien. Mon père et Vanessa, qui me dise de garder du courage. Je suis contente que papa sois là, ça m'étonne un peu qu'il est pu se libérer de son travail pour moi. Et une dame que je ne reconnais pas dit à ma famille qu'il est l'heure, mais l'heure de quoi. Je ne comprends pas. Tou le monde me dit au revoir, puis je me retrouve seule, sans comprendre ce qu'il se passe.
A un moment j'entend la fenêtre claquer et quelqu'un s'approcher de moi avant de me chuchoter quelque chose d'incompréhensible, on aurait dit une formule. Puis plus rien je ré entendus la fenêtre mais cette fois, c'est un grand silence qui suit.

J'ai toujours détestée ne pas avoir le contrôle, seulement avant je n'arrivais pas à me défendre mais ce n'est plus le cas . Je me concentre de toutes mes forces essayant tant bien que mal de reconnecter mon cerveau au reste de mon corps, mais c'est trop dur.
Mais d'un seul coup une douleur me brûle le crane, comme si on venait de me planter un poignard. Je hurle intérieurement de toutes mes forces, tellement fort que ma bouche s'ouvre, suivit de mes doigts qui bouge de nouveau et mes yeux s'ouvre a leurs tours. 
Je met un peu de temps avant de comprendre où je suis et pourquoi. Quand quelqu'un entre en trombe dans la pièce :

-Bonjour mademoiselle, je suis le docteur Derafe, c'est moi qui m' occupe de vous. Dit l'homme.
-Bonjour, mais où suis je ? Pourquoi je suis seule ? Où est partie ma famille ? Demandais je affolée.
-Calmez vous, vous êtes à l'hôpital, votre famille est partie car ce n'est plus l'heure des visites. Mais je vais leurs téléphoner pour leurs dirent que vous êtes réveiller et qu'ils pourront venir vous voir demain. Répondit il avec le plus grand calme.
-Mais pourquoi je suis à l'hôpital ? Dis - je.
-Vous ne vous souvenez pas ?! M'interrogea l homme.
-Euuu non .
-Vous étiez chez vous avec votre beau père et une bouteille de gaz a explosé . M'expliqua t il.

Je me souviens maintenant, et ce n'est pas une bouteille de gaz qui a explosé, c'est moi. Mais je sais très bien qu'il ne faut que personne ne sache.
Je me demande si il allait m'annoncer que se connard de Fred était mort ou si il n'allais pas m'en parler pour ne pas me brusquer, mais si il veut m'en parler je ferais mieux de prendre un air triste.

-Vous avez été plongée dans un coma pendant près de 1 mois. Reprit il.

1 mois ! J'ai eu l'impression d'avoir été absente pendant 1 heure seulement.
Le médecin ne veut pas partir, je vais devoir faire semblant d'être fatiguer, j'ai envie d'être un peu seule pour réfléchi.

- Je suis si fatiguée...
-Bon et bien je vous laisse seule je vais prévenir vos proches, des infirmières passerons toutes les heures, si vous avez un problème n'hésiter pas à appuyer sur le bouton à votre gauche. Dit il avant de sortir
-Bien, merci .

Enfin il est partit je vais pouvoir penser au calme.
Je ferme les yeux et me concentre sur ce que je veux voir, mon esprit me fait défiler se qu'il c'est passé pendant cette fameuse soirée. C'est le seul pouvoir que j'arrive à maîtriser alors autant en profiter.
"J'ai tuer mon beau père" . Cette phrase tourne en boucle dans ma tête. Je devrais être effrayée, traumatisée, ou autre mais non, un sourire s' affiche sur mes lèvres, mais je ne peu pas l'effacer. Puis un autres sentiments me rattrapa celui de l'oubli. Depuis que je me suis repassée la scène j'ai ce sentiments . Je ne sais pas pourquoi pourtant il y avais bien tous le monde dans mon souvenir : Fred, Maman et Léa . Je sais pas . Ça doit sûrement être la fatigue, qui me fais perdre la tête.
À cette pensée je m'endors comme une marmotte.

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Merci d'avoir lu le chapitre. J'essaye dans posté un le plus vite possible ! N'hésiter pas à donner votre avis ! Bisous !

L'école Des Secrets.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant