DIOSES

CHAPITRE 34 : Red like my hands.

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Mes paupières se ferment. Mon corps entier se prépare à rentrer dans un sommeil profond. En plein cours, Ava l'intello a belle et bien disparue.

Mon corps rentre dans un sommeil long, jusqu'à se que des ricanements me réveillent. Des messes basses, et des rires qui me font mal aux oreilles parviennent jusqu'à moi.

Je m'étire en me relevant de ma chaise, où j'étais tranquillement affalé. Mes yeux se posent sur le groupe de filles derrière moi.

Une d'elles croise mon regard, elle écarquille en grand ses yeux avant de baisser la tête vers ses copines. Elle leur chuchote quelques choses. Je sens mon ventre se retourner, une légère nausée me monte.

- Elle est au courant...

Tout ce que je réussie à entendre de leur conversation « secrète ». Un petit « elle était là ». Je déteste ça, bordel.

Heureusement, que la sonnerie retentit. Je saisie mon sac, et engage le pas à toute vitesses. Laissant derrière moi, ses filles.

Je marche en essayant de reporter correctement mon sac de cours. En marchant dans les couloirs, des personnes me dévisagent. Sympa.

J'avance, jusqu'à trouver Stan. Le regard vers un distributeur de boisson. Il le fixe avec des yeux doux, comme ci une canette aller en sortir.

Je m'approche de lui.

- Stan, tu pourrais m'éclairer sur..

Je pose ma main sur son épaule. Il se retourne d'un coup vif. Et ses prunelles marron clair se posent sur moi.

- Oh, Ava, dit-il.

Il semble tout de suite gêné par ce qui se passe. Il se gratte la nuque. Comme ci, ma présence ne lui plaisait pas. C'est Stan, bordel !

- Pourquoi tout le monde, semble me regarder bizarrement ?

Il se racle la nuque, avant de regarder autour de nous. Comme pour vérifier si mon information semblait réelle. Elle l'est.

- Oh, tu as changé de rouge à lèvres. Sûrement pour ça, sa te va super bien d'ailleurs.

Son air stressé, et son regard distant me font froid dans le dos. Stan Evans. Stressé par ma présence.

Je le remercie nerveusement, avant de disparaître au plus loin.

J'essaye de marcher le plus vite possible vers les toilettes. Les regards s'enchaînent, sans s'arrêter.

J'essaye de marcher la tête haute, avec un léger sourire aux lèvres. Que c'est-il passer ?

J'arrive face aux toilettes. Et rentre dedans. Les regards des filles se tournent vers moi.

Exaspérée, je continue mon chemin. Et pose mon sac sur le rebord de la fenêtre. Leurs regards semblent de plus en plus profonds.

Un gros manque de patience me prend par surprise. Je m'approche d'elle précipitamment, essayant d'être gentille dans mes paroles.

- Pourquoi tout le monde me dévisage de cette manière, de votre manière ? J'ai fait quelque chose de mal..

Une d'elles me coupe la parole. Une jolie blonde, coiffée avec les cheveux en arrière.