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il y a maintenant un petit peu plus de quatre ans, j'ai écrit et publié sur ce compte (lorsqu'il s'appelait encore "purple rain") une nouvelle intitulée "maïa", qui demeure maintenant des mes brouillons.

j'y avais écrit tout ce que je pensais être ou du moins, tout ce que je désirais devenir.
j'étais complètement désarmé-e, terriblement seul-e, démuni-e.
j'avais douze ans, j'étais en quatrième et je pensais que plus jamais je n'aurais à me construire de cette manière – à bout de bras – de souffle.

aujourd’hui j'en ai seize, je suis en terminale et même mon nom, qui pourtant m'apparaissait comme une évidence il y a quatre ans, ne se suffit plus.
alors je me jette dans l'abyme une seconde fois, j'essaie de m'écrire, tant bien que mal, me confrontant à cette immensité qui se meut continuellement au fond de mon ventre.

il me semble avoir beaucoup grandi durant ces quatre années, même si beaucoup de choses demeurent les mêmes. le temps sont rudes, le sont toujours, mais je pense que cette fois ci, je ne me construit plus dans cette urgence de m'armer face à moi même.

mon prénom, lui, ne change pas, même si l'existence de ce dernier à souvent été remise en cause entre temps.

alors voilà, merci pour ta lecture de maïa, pour une première ou seconde fois, même s'il en existe en réalité, une infinité vertigineuse dans ma tête, mon corps, sous mes doigts.

j'espère que cela t'a plu, n'hésite pas à me dire ce que tu en as pensé :)

bonne journée, soirée, ou que sais-je encore,

maïa ☀️

maïaWhere stories live. Discover now