A mafia love story (AMLS)

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< j'ai mis longtemps à guérir de moi, je rechute souvent> Paul lambda

Pdv Rafael Perez:
Toluca, Mexique:

Plouc, plouc, plouc, c'était le bruit insupportable que faisait le sang qui s'écoulait sur le sol de cet entrepôt minable. Je venais d'en finir avec l'un de mes captifs qui étaient suspendus face à moi, je chauffais une fois de plus une barre de fer pour faire souffrir ma prochaine victime

Les cris de douleur s'échappaient de leurs poitrines mais j'en avais rien à faire de tout ça. Ça devait faire une ou deux que je les torturais mais je ne m'étais pas lassé de leurs souffrances.

Je retirais le fer chaud du feu et le frappait fortement sur la poitrine du traître en face de moi, il cria si fort que même moi j'eus un frisson sur ma peau

- tu es le dernier survivant, soit plus fort que les autres voyons, dis-je

- pitié Rafael j'ai une fille, dit-il essoufflé avec son accent américain à la con

- tu as une fille hein? Je ris à gorge déployée, lorsque tes amis et toi avez tué un père devant ses enfants vous avez eu pitié? Et quand vous avez tué ces enfants par la suite vous avez eu pitié?

Il déglutit avec peine en me regardant, je pris le couteau qui se trouvait sur la table et m'approchait de lui.

- comment s'appelle ta fille? Et avec qui vit elle
Demandai je froidement

- Flo, elle vit avec sa mère dans le sud de la ville

- tu peux mourir en paix. Elle recevra ta dépouille dans de jolies cartons roses

- je t'en supplie Rafael, ne me tue pas, cria t'il

- trop tard mon petit, dis-je en tranchant sa gorge du haut vers le bas

Des jets de sang m'éclaboussèrent tandis que la vie quittait lentement son corps. Je balançais le couteau par terre et déboutonnait lentement ma chemise, je fis signe à mes hommes de débarrasser les corps et nettoyer l'entrepôt.

- c'est dégoûtant tout ça, dit Enzo en lançant un regard derrière moi, tu t'es vraiment défoulé ces derniers jours

- je devais rappeler aux uns et aux autres que je suis toujours aussi cruel avec mes ennemis. Le jet est-il prêt?

- oui on peut y aller. Et aussi, tu as environ 5 appels manqués de Lupe

- je lui parlerai une fois sur place, on a juste une heure trente de vol, elle peut patienter jusqu'à mon retour, dis-je

Je pris une douche chaude et enfilait de nouveaux vêtements durant le vol. J'étais épuisé, j'avais passé la semaine entre les avions, les réunions et les missions. Mais malgré tout ça je n'avais que ma femme en tête.

Je m'étais tellement habitué à la présence de Storm que le fait d'être loin d'elle était à la limite tuant pour moi. Je voulais l'appeler toute cette semaine mais j'avais besoin de concentration. Dieu seul sait ce qu'elle a dû penser de cette disparition soudaine

A notre arrivée la villa était proie à une certaine agitation, Lupe se tenait devant la porte et parlait avec agitation en espagnol. Je descendis rapidement de la voiture et me dirigeai vers elle, lorsqu'elle me vit son teint vira au rouge

- qu'est-ce qui se passe ici? Grondai je

Tout le monde me regardait d'un air gêné et coupable, je savais déjà qu'ils allaient m'annoncer quelque chose de très déplaisant.