Blâme de Celles qui m'accompagne

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Ô Douleurs qui en un jour

A effacé tant de jours

Où la jeunesse était installée.

Gloire passée

D'un corps.

Ô remords !

Que la vie prenne,

Sans que cela ne lui appartienne.

Douleurs, tu guides mes choix

Sans demander à ton hôte

Tu es le roi !

Malheureuse Douleurs, que tu sautes (s'ôte) !

Toi qui n'a jamais été à moi

Et moi, jamais à toi !

Ô Douleurs qui me fait fléchir

Tu te plais à me voir souffrir

Ô Douleurs,

Oui, elle affaiblit

Oui, elle endurcit

Ne peut-elle pas faire les deux

Comme un démon vicieux ?

Parfois, me dis-je

Ne deviendrais-je jamais vieux,

Atteindrais-je soixante-dix piges ?

Je me le demande sérieusement

Douleurs, tu me mens insidieusement !

Qu'est-ce qui te prend de partir ?

Qu'est-ce qui te prend de revenir ?

Espoirs déchus de mon esprit

Et ne va pas me dire que c'est la vie

Car je suis née.

En même temps que moi, tu as été inventé

Pour ne plus jamais me quitter.

Je n'ai pu un jour de ma vie t'éventer.

Je ne t'ai jamais envoyé d'invitation,

Alors de toi, rien ne m'empêchera l'aversion !

J'ai appris à vivre avec Douleurs.

Ce n'est pas sans gloire et sans honneur,

Ce n'est pas une erreur de ne pas t'aimer.

Ô Douleurs et moi sommes composées

Douleurs, sommes-nous réconciliées ?

A toi de donner le dernier mot (maux)

Profite. Tu n'auras plus d'impacts.

On ne gardera pas toujours contacte

Ma vie m'appartient

Comme toi sans moi, tu pourrais n'être rien

Je te tire mon chapeau,

Que je te cède pour ce dernier mot.

Sans rancœur !

Car un jour, je le sais, en paix sera laissé mon cœur !

10.04.2023

Le destin du libre arbitre ~ Recueil de poèmesWhere stories live. Discover now