OH NON ! J'veux crier !

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Mes poèmes ne sont pas sur les gens qui s'aiment.

Ils n'évoquent pas les gens clamés importants.

Ils ne s'étalent pas sur la pluie, le beau temps.

Quelles sont les utilités de ces poèmes ?


Et si je vous disais que c'est un exutoire.

J'esquive alors c'que la vie apporte en déboires.

Ça permet de dire ce que j'veux en mon âme,

D'évoquer que pour la vie, le corps est bel arme

Oh non, sachez ! le corps n'est pas le reflet de l'âme !


Ça y est ! j'vais l'avouer, j'veux souvent crier

Pour effacer injustices et préjugés

J'ai le corps rempli de beaucoup de sentiments

Les gens regardent ceux appelés "différents".


Je ne veux pas posséder notoriété

"Hein, quel est le rapport ?" vous me demanderez !

Eh bien, ce pourquoi je veux être regardée,

C'est parce que toute ma vie j'aurai crié

Ces injustices. Dessus, j'rêve de craché !


Ça m'va d'crier à en crever pour dénoncer

Que oh non ! D'un regard, sans que nous-même on l'veuille,

Dans une catégorie on est assignés,

Par des gens apeurés et pleins de triste orgueil

Oh non, sachez ! le corps n'est pas le reflet de l'âme !


Ça y est ! j'vais l'avouer, j'veux souvent crier

Pour effacer injustices et préjugés

J'ai le corps rempli de beaucoup de sentiments

Les gens regardent ceux appelés "différents".


Serai-je regardée pour les bonnes raisons ?

Mon corps passe aussi par cette acceptation

Peut-être, verront-ils que ce qu'il est incapable ?

Verront-ils que j'me bats pour justice implacable ?

Oh non, sachez ! le corps n'est pas le reflet de l'âme !


Arrêtons de voir les difficultés des corps,

Oh non ! mon esprit est placé au rang d'décor

Seul compte l'apparence au détriment d'l'esprit ?

Aux jugements on s'fit, ah soyez réfléchit !

Injustices inconscientes, je déplore !


Ça y est ! j'vais l'avouer, j'veux souvent crier

Pour effacer injustices et préjugés

J'ai le corps rempli de beaucoup de sentiments

Les gens regardent ceux appelés "différents".


Ça y est ! tout ce j'voudrais, c'est toujours agir,

Et moi aussi mettre ma pierre à l'édifice,

Oui ! pour enfin avoir toujours juste justice.

Ainsi ces erreurs, on ne pourra plus subir.

Jamais j'me mis en quête de mondes parfaits

J'sais simplement que l'nôtre peut évoluer,

Oui, d'horribles mentalités il se défait,

Ça, petit à petit. Il faut pas oublier,

Oh non, sachez ! le corps n'est pas le reflet de l'âme !


Ça y est ! j'vais l'avouer, j'veux souvent crier

Pour effacer injustices et préjugés

J'ai le corps rempli de beaucoup de sentiments

Les gens regardent ceux appelés "différents".


Ça y est, je le vis ! je le crie ! je le dis !

Pareil ! l'âme non plus n'définit pas le corps !

L'esprit n'doit pas être placé au rang d'décor !

Comprenez-vous ? Le corps n'est simplement pas l'âme !

Oh non ! mon corps n'est pas le reflet de mon âme,

Si vous ne le pensiez pas, au plus fort, je ris !


Si vous saviez... mon âme serait insultée,

Si c'est à mon corps qu'elle devait ressembler

Ô ! Je sais que comme mon corps, vous vous plairez,

À nommer mon âme, celle " handicapée " !

C'est ce à quoi j'ressemble ! ne suis-je pas plus vaste ?

T'façon le monde n'est qu'affaires de contrastes !


19.06.2023

Le destin du libre arbitre ~ Recueil de poèmesWhere stories live. Discover now