Le destin du libre arbitre ~ Recueil de poèmes

Remarquer. Analyser. (Se) Relever.

Je souhaite prévenir,

Que dans ce poème il y aura des mots crus,

Pour que d'un sujet aussi sérieux vous soyez privé de rire,

Dénoncer des sujets importants par des poèmes n'est qu'un début !

J'aimerais que par les mots utilisés,

Vous sentiez la colère que j'ai décidé d'ainsi légitimer !

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Acouphènes dans tes oreilles,

Le jour où tu comprends,

Que te regarder de travers est le loisir de gens.

Ce jour-là rien n'est plus jamais pareil !

Points noirs dans ta vision,

Quand d'un œil mauvais,

Ils te regardent, tu veux parfois les traiter de cons !

Méfie-toi ! Tu le penses, mais tu pourrais avoir beaucoup de regrets !

Souvent la colère, tu l'as ressent,

Pas par le fait d'être différent,

Mais à cause de cette trop grosse indifférence,

Ou au contraire cette méprisance,

Par ces personnes qui n'ont jamais le comportement adapté en ta présence !

Tu as envie de crier,

De dénoncer que ce n'est pas normal.

De dire que tu es comme tous les humains, même si eux, sont devenus animales !

De dire que tu mérites d'être considéré.e.

Ça ne devrait pas être dans la logique,

De devoir prouver sa valeur,

C'est comme prouver qu'on a un cœur !

Ça sert à rien ! Tout le monde sait que personne n'est un circuit de mécanique.

Personne ne devrait juger,

Et mal jauger en plus de mal observer !

Personne ! Pourtant c'est ce qui se passe,

À ces moments-là, il y a en soi de la casse !

Apprendre à ignorer ces sales jugements !

C'est dire : " prends ça dans tes dents ! "

C'est ne pas laisser l'injustice gagner.

C'est la colère qui est exprimée !

Ta vie c'est ne pas savoir si tu préfères être jugé.e,

Ou être pris en maladroite sensibilité assortie à une charité

Que tu ne veux pas mériter,

Ta vie est réduite au parfait objet,

Car de préjugés, stéréotypes et clichés, sur les lèvres, tu es le sujet !

Sous prétexte que cela est l'image que tu renvoies,

Parce que, je le précise, tu es né.e comme ça, bien malgré toi !

Par des paires tu es parfois moqué.e, décrédibilisé.e

Comme si tes propos n'avaient pas lieu d'exister !

C'est une colère qui en toi, vie,

Sentiment légitime,

Quand tu sens que, des gens commettent devant toi, ce crime !

De leurs actes, leurs regards et allant jusqu'au mots pour te traiter de pourrie !

Dis-toi que s'ils n'ont aucun scrupules à t'insulter,

C'est que dans leur vie, ils se font chier !

Qu'ils ne savent plus comment apporter de l'attention sur eux !

Ils sont jaloux que toi, tu y parvinnes sans que ce soit orgueilleux !

Mais sache aussi que, jamais ça n'excuse ce que ces gens font subir !

Alors, cette fois je ne puis finir en te disant de sourire.

Je ne puis achever sur une note purement positive,

Et, parce que ça l'est déjà, ni purement négative,

Mais je peux te dire que parler c'est agir !

Parce que recevoir autant de méchanceté répétée,

Et que sur cette fois-là il n'y a plus aucune charité,

C'est être harcelé.e !

11.06.2023

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Message important en rapport avec ce poème :

Numéro vert contre le cyberharcèlement (notamment scolaire) : 3018

Numéro vert contre le harcèlement : 3020

Numéro contre les violences conjugales (envers les femmes notamment) : 3919

Numéro contre les violences envers les personnes âgées et les personnes en situation de handicap : 3977