Eleven Shots

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The bell rings        

    Le pouls battant dans mes tempes, je me glisse furtivement dans l'obscurité de ce bureau somptueux. L'adrénaline coule dans mes veines, alimentant mes sens en alerte. Chaque pas que je fais résonne dans le silence oppressant qui enveloppe la pièce, me rappelant la menace omniprésente qui plane sur moi.

     Rien que pour un service je me retrouve à cambrioler l'un des gars les plus influents dans le monde de la mafia coréenne. Ses tentacules s'étendent loin, elles englobant tout sur leur passage ; au point où il pourrait me supprimer d'un simple claquement de doigts personne ne le remarquerait.
L'air de la pièce semble chargé d'une tension électrique, comme si les murs eux-mêmes étaient imprégnés de secrets inavouables. Ornée de luxueux meubles en bois sombre, probablement témoins silencieux de nombreux transactions illicites qui s'y sont déroulées et probablement d'autre actions pire,voir même beaucoup plus immoraux que ce qu'on imagine. Les ombres dansent sur les murs, créant une danse macabre qui évoque les activités qui se trament au sein de l'organisation.

    Je me sens comme un funambule sur un fil invisible, évoluant avec une précision presque surnaturelle pour éviter de déclencher une alarme ou de laisser une trace de mon passage. Chaque mouvement est calculé, chaque respiration retenue. Une fois la mission terminée je mériterai bien des vacances, mais pour l'instant, il faut que j'arrive à craquer cet ordinateur, afin d'au moins ne pas repartir les mains vides, sachant que je ne trouve pas ce dont je suis venu chercher. C'est déjà ça.
    Le sentiment de pression, de me faire prendre, est comme une épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Mon cœur bat la chamade, tandis que mes doigts glissent avec précaution sur le clavier de l'ordinateur, dérobant des informations cruciales. Les secondes s'étirent comme des éternités, alors que je lutte contre la panique qui menace de m'envahir.

    Mais je suis un fantôme qui se faufile dans les recoins les plus sombres de la vie des autres. Mon identité reste masquée, mes intentions dissimulées dans l'ombre. Je pensais le destin était avec moi le destin pour ne pas m'être fait prendre jusque la mais il semblerait que je me sois tromper.

    - Merde. Je remplis la capuche sur ma tête et replace le masque sur mon visage. Putain dépêche. Râlai-je contre l'ordinateur.

    Le temps s'écoule comme du sable entre mes doigts tandis que j'attends fébrilement que les données se téléchargent. Chaque seconde qui passe est empreinte d'une intensité palpable, car les pas se rapprochent de plus en plus de la pièce où je me terre.
    La pression est étouffante, un étau invisible qui se resserre autour de moi. Mon cœur bat la chamade, rythmant la course effrénée de mes pensées. Je dois être rapide, précis, mais aussi silencieux comme une ombre. Les conséquences d'une capture seraient impensables, et je refuse de me laisser submerger par la panique.

    Les pas se font plus audibles, plus proches. Je cherche frénétiquement une issue, un moyen de sortir de cet enfer sans être détecté. Mon regard parcourt rapidement la pièce à la recherche d'une solution. Puis, mes yeux se posent sur une fenêtre. Elle s'ouvre sur ?,
Sans hésitation, je me dirige vers la fenêtre, l'adrénaline coulant dans mes veines tel un torrent impétueux. Je vérifie rapidement que les données sont bien téléchargées, puis je range discrètement l'ordinateur dans mon sac. Les pas retentissent désormais juste devant la porte, et mon cœur menace de s'emballer.

    Je me hisse sur le rebord de la fenêtre, laissant le souffle du vent d'hiver caresser mon visage. L'obscurité de la nuit m'enveloppe, me conférant une certaine invisibilité. Je retiens mon souffle, les muscles tendus.
La noirceur de la nuit me protège de la vigilance des nouveau entrant dans la pièce, me donnant une chance de m'échapper en sécurité.
    Le soulagement s'infiltre en moi, mais je sais que mon travail n'est pas terminé. Je m'interroge sur ce que j'ai réussi à dérober et sur les répercussions que cela aura dans cette guerre qui menace d'éclater. Une chose est sûre : je ne peux pas me permettre d'être pris. Pour lui. Je crois en lui, je sais qu'il peut tous les faire tomber. C'est pourquoi j'ai accepter ce job.

Love is not over - Taekook Donde viven las historias. Descúbrelo ahora