Stupid // Charles Leclerc

Chapitre 30 - Rester

Je vous présente le chapitre 30 ! en attendant la course de ce soir !

J'espère qu'il va vous plaire, j'essaie d'écrire vite le suivant. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ! Ce que vous avez aimé ou moins, ce que vous vous attendez à lire dans ce chapitre ou le prochain. Encore merci de me suivre !

Montez le volume de la musique et rendez-vous au prochain chapitre !

- Sarah ✨

****************************

Quand je retrouve enfin mes esprits je saisis les affaires qui sont posées sur le bureau sans plus réfléchir. Mes clés de voiture dans la main, je traverse les couloirs du collège en courant. Le temps qui s'écoule avant que j'atteigne ma voiture me paraît une éternité. La portière ne s'ouvre pas aussitôt et je m'acharne sur la poignet. Les larmes ruissellent sur mes joues. Je m'imagine le pire et la seule chose que je sais c'est que ma place n'est pas ici. Finalement mes mains s'agrippent à mes cheveux et je me force à respirer doucement. « Il faut que tu te calmes Charlie, tu ne peux pas prendre la voiture dans cet état » je pense. Je finis par appuyer plus calmement sur le bouton qui déverrouille le véhicule et m'y assois. Une fois derrière le volant je n'ai même pas le temps de penser que l'idée est folle. Je démarre immédiatement. De toute façon c'est l'heure des bouchons j'aurai le temps de paramétrer le GPS une fois coincée dans une file de voiture. Il faut peut de temps avant que ce soit le cas. Je rentre l'adresse de l'hôtel dans lequel ils résident tous en Belgique avant de poursuivre. 4h45 de route c'est ce que m'annonce l'appareil en comptant le minimum de trafic. Je devrai arriver vers vingt et une heures si je ne m'arrête pas et je crois que je n'en aurai pas besoin. Les kilomètres défilent la nuit est déjà tombée quand mon téléphone sonne. Je décroche sans même regarder qui appelle.

— Allo ?

— Allo, Charlie ? La voix de mon meilleur ami résonne à travers les hauts parleurs de la voiture et je me mords la lèvre. Ce n'est pas lui que j'avais envie d'entendre.

—Des nouvelles ?

—Aucune il a été transporté à l'hôpital et personne ne nous a contacté depuis. Tu es où là ? Il interroge alerté par le bruit qui recouvre presque ma voix.

—En voiture, j'arrive.

—Comment ça tu arrives ?

—Je viens de passer la frontière, je devrai être la dans une heure et demi.

—Charlie, il soupire.

Je me doute que d'instinct il pense bien que ce n'est pas prudent. La plus grande partie de lui doit avoir envie de me sermonner.

—Je ne pouvais pas rester loin à attendre, je murmure.

—Fais attention à toi, il se résout à répondre, fais une pause si besoin, on est pas à quinze minutes près.

Je réponds que oui, mais je sais très bien que je ne le ferai pas.

Quand j'arrive enfin à l'hôtel où Jimmy est logé le portail s'ouvre pour me laisser entrer sur le parking. J'aperçois déjà ce dernier se précipiter hors de la réception. Il devait m'attendre de pieds ferme. J'ai à peine le temps de pousser ma portière qu'il me sert dans ses bras avant de s'écarter. Ses traits sont tirés :

—Tu réalises que c'était une idée à la con ? Il râle en commençant à aller chercher mes affaires dans le coffre quand il se rend compte qu'il n'y a rien, t'as même pas pris le temps de faire un sac.