mon cerveau est vide et triste, maintenu dans un semblant de joie et de vie par quelques formidables ami-es. mais je me sens vide, je me sens froid et triste. j'ai l'impression d'avoir perdu un soleil car je suis trop instable pour ne pas me brûler. un soleil immense, rempli de lumière et de bonheur, mais infini, prenant toute la place, étouffant, brûlant.
je ne sais plus où j'en suis, j'écris, perdu dans un désert de néant et de désespoir, impossible de retrouver mon chemin, c'était comme s'il n'avait jamais existé, c'était comme si aucun chemin ne m'attendait.
juste là, à errer dans les nuages, dans les orages et les ténèbres. plus de vie, plus de joie, plus de rire.
la fin d'un acte aussi tranchant qu'une descente de guillotine. anéantissant mon monde et le siens.
la violence peut parfois prendre de bien étranges visages, laide et repoussante, elle n'amènera jamais à une fin heureuse.
