« À la recherche du bonheur » - Noor

37.

- Noor

Quand le coeur est compris, il s'apaise.
J'avais trouvée la personne qui soignait mes maux juste avec son regard.
Celle qui faisait en sorte que mes pensées les plus noires soient plus facile à exprimer.

En 20 ans j'étais enfin tomber sur cette épaule que j'avais tant chercher.

Et peut-être que ça ne voulait rien dire pour lui, peut-être même que ces mots et ces instants n'avaient pas compter pour lui, mais mon coeur lui en avait relever l'importance.

Chacuns de ses gestes et ses mots m'avaient réchauffés le coeur.
« Je veillerais sur vous »

Alors j'allais enfin avoir quelqu'un sur qui me reposer et qui me protègerais ?
Et si Islem était avec moi, en vrai qu'est-ce qui pouvait m'arriver ?

C'est fou comme il m'apaisait et me faisait sentir en sécurité.

Je ne sais pas ce que mon coeur éprouvait, et quelque soit la nature de mes sentiments, l'important est qu'ils étaient puissant.

Si puissant que cette nuit là, je n'avais pas fermé un oeil en repensant en boucle à la journée que j'avais passé à ses côtés.

Je pensais aussi à cette fille qu'il connaissait depuis longtemps.
Je m'étonnais à me poser des questions sur lui et me demander la nature de leurs relations.

Je voulais tellement en savoir plus sur Islem.
Plus le temps passait, plus il m'intéressait.
Je voulais connaître chaque détail de sa vie, comme je connaissais maintenant chaque détail de son visage.

Islem, Islem..

[...]

Le lendemain après-midi

J'avais les idées un peu plus clair et pourtant mon apaisement ne descendait pas.
J'étais de bonne humeur, je voulais sortir.

Nahil lui était sortit juste après qu'on ai déjeuné, je devais bientôt préparer la maison pour le retour de mes parents.
Aujourd'hui je me suis dit que j'allais aller leurs acheter quelques cadeaux pour préparer leurs retour.

Alors je me suis préparée après avoir fait le ménage.

J'étais en train de me maquiller lorsque mon téléphone se met a sonner, un numéro que je connais pas s'affiche.
Je l'ignore en continuant de m'appliquer à mettre mon anti cerne.

Quelques instant plus tard, un message s'affiche sur l'écran.
Je le saisie rapidement sans y porter trop d'attention, jusqu'à lire le message d'un numéro inconnu

« Répond Brahimi tu m'les casses »

Ah, il s'avère que l'inconnu ne l'est pas tant que ça.
Je fronce les sourcils en comprenant que c'était le numéro d'Islem et le rappel tout en continuant de me maquiller.

Conversation téléphonique

Islem : 3 piges zebi

Moi : Bonjour d'abord

Islem : Ferme la, vas-y tu fais quoi là ?

Moi : Je vais très bien al Hamdoullilah et toi ?

Islem : Vas-y descend, dit-il en me coupant la parole