Mon voisin est un Loup-Garou

Un nouveau voisin

Lucie se préparait pour aller travailler. Elle prit une douche rapide, enfila ses vêtements et fit un câlin à Monsieur et Mylord, ses deux bébés. Comprenez ses deux chat. Elle ne voulait pas d'enfant. Et de toute façon, elle n'avait personne avec qui en concevoir. 

Il était réellement temps pour elle d'y aller si elle ne voulait pas être en retard. Elle déposa Mylord par terre attrapa ses clés, son sac et sortit en trombes de l'appartement qu'elle ferma à clés avant de dévaler les escalier. Dans sa précipitation,  elle failli heurter de plein fouet une personne en train de monter. 

Et quelle personne! Lucie l'étudia de haut en bas, puis de bas en haut, bouche bée. 

"La vache il sort tout droit d'un fantasme" pensa-t-elle 

Elle se reprit bien vite, après tout elle avait été a deux doigts de l'envoyer valser en bas des escaliers elle devait bien lui présenter des excuses... 

- Je suis désolée, lâcha-t-elle donc lorsqu'elle reprit ses esprits.  

-Il n'y a pas de mal, sourit le bel inconnu qui ne la quittait pas des yeux.

Lucie sentit des papillons envahir le bas de son ventre. Il était réellement beau, mais encore plus  lorsqu'il souriait: c'est tout son visage qui s'éclairait. La jeune femme se ressaisit: elle devait aller travailler et pas question d'arriver en retard, même pour un Apollon de cage d'escalier. D'une part elle avait horreur de ça -les retards, pas les apollons -  et d'autre part, elle était surchargée de boulot en cette période de l'année. Et les heures sup' ce n'était vraiment, mais alors vraiment pas son truc. Elle s'excusa une nouvelle fois et reprit sa route.

Sur le chemin elle se remémora les trais de l'apollon des cages d'escaliers - oui, c'était son nouveau surnom - Grand, il devait bien faire 1.90m. il avait les cheveux brun coiffés en arrière et de beaux yeux bleus. Et musclé... Et son sourire! La jeune femme secoua la tête: concentre toi! S'exhorta-t-elle alors qu'elle avait failli loupé la sortie d'autoroute.

La journée passât en un éclair et, absorbée dans son travail,  elle ne pensa plus à l'incident du matin. Ce n'est qu'en rentrant le soir qu'elle avisa un camion de déménagement devant son immeuble. Etrange, pensa-t-elle, aucun appartement n'est vide pourtant...

Elle monta les escaliers en essayant de gêner le moins possible les armoires à glaces qui montaient des caisses et des meubles sortis du camion. 

Elle fut plus que surprise de voir qu'ils s'engouffraient tous dans l'appartement de Madame Liu, sa voisine de palier. Madame Liu était âgée mais dotée d'une forme olympique. Et Lucie l'avait vue pas plus tard qu'avant-hier: elle ne lui avait absolument pas parlé d'un quelconque déménagement. Elle s'inquiéta pour sa sympathique voisine et décida d'aller vérifier que tout allait bien.

Elle s'approcha et frappa trois petit coup à la porte déjà ouverte. 

Un homme passa la tête depuis la cuisine.

Pas n'importe quel homme, celui qu'elle avait failli tuer le matin même. L'apollon des cages d'escaliers en personne lui sourit et les papillons reprirent leur envol dans le ventre de Lucie.

- Tiens, mais ce ne serait pas la tornade des cages d'escaliers?