Chapitre 34

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« Le ciel était bleu et aucun nuage ne venait troubler ma journée. Je n'étai qu'un jeun enfant lorsque mon père vint à moi un tissu rouge à la main.

_ Olwen, écoute-moi mon fils. Ce tissu est à toi, il représente le lien de notre famille. Lorsque le jour viendra où tu auras un petit frère, une petite sœur ou même un enfant, tu le lui transmettras. Il est le symbole d'une famille unie, notre famille ! Tu connais sûrement l'histoire du fil rouge qui uni deux âmes sœurs ? Eh bien là, c'est pareil mais seul notre famille touchera à ce tissu. Et tu en es à présent le gardien.

Ce qu'il attendait de moi, son unique enfant, c'était de le transmettre à quelqu'un qui le méritait amplement et que je considèrerai comme un membre à part entière de ma famille. Ce n'est que quelques jours plus tard qu'il disparut sans laisser de traces. Mais j'étai bien trop jeune pour comprendre ce qu'il se passait réellement lorsque je voyais mon père sur tous les écrans. Pour moi, ils le cherchaient tous pour qu'il puisse revenir s'amuser avec moi et non pour retrouver un jeune garçon de mon âge porté disparut le même jour. »

Dès ce jour, je me mis à considérer Hash Mavi-Urdina comme un frère parti trop tôt, un frère que je n'avais pas eut la chance de rencontrer.

Il ne nous resta plus beaucoup de route pour arriver dans mon village lorsqu'une voiture de police s'arrêta à côté de nous. Un homme en uniforme en sorti et me regarda scrupuleusement. Après un long moment, il sorti une photo qu'il cala à coté de ma tête.

_ Olwen Ashlys, c'est bien ça ?

Tout d'un coup, je me mis à regarder Inaki qui me fit un signe de la tête approuvant quelque chose. Je compris donc que je pouvais confirmer ce que l'homme disait.

_ C'est bien moi. Je cherche à rejoindre mon village avec mon ami Inaki.

_ Dans ce cas, montez dans cette voiture, je vous y emmène tout les deux.

Après ces mots, nous sommes tout les trois monté dans la voiture de police. L'homme nous conduisit jusqu'à mon village et nous déposa à l'hôpital.

_ Je vais t'emmener jusqu'à ton père mais ton ami ne peut pas entrer. Une enquête est en cours et tant qu'il n'en fait pas partie il ne peut pas s'y confronter.

_ Je vois, je vais t'attendre ici Olwen.

Ainsi, je pus retrouver mon père qui me prit immédiatement dans ses bras et Anastasia qui me regardait l'air gêné. Mes blessures dues au choc de cette chute du haut de l'immeuble n'étaient pas encore totalement guérie et je me disais que c'était sûrement cela qui le gênait.

_ Je suis désolé Olwen... J'aurai préféré te le dire plus tôt mais je n'ai pas su t'en parler. Si tu m'en veux je...

_ Anastasia ! Jamais je ne t'en voudrai pour ça ! Tu as essayé de retrouver la personne qui t'avais fait du mal sans savoir de qui il s'agissait. Il était donc normal que tu me caches la vérité.

Soudain, il me prit dans ses bras les larmes aux yeux tandis que mon père me regardait d'un air curieux.

_ Où étais-tu ? Personne n'a réussi à te trouver !

_ J'étais sûrement au même endroit où tu as vécu avec Hash Mavi-Urdina. J'y ai vu sa tombe. Enfin, je suppose qu'il s'agissait de sa tombe, le garçon portait ses initiales et c'était signé par tes initiales.

_ Ho, je vois... Tu as dû voir la tombe d'une certaine Françoise Ashlys pas très loin dans ce cas...

Ce qu'il venait de dire me fit froid dans le dos. Peut-être faisait-elle réellement parti de ma famille. Cela ferait énormément de peine à Inaki.

_ Oui, c'est bien le cas. Sans indiscrétion, pourrais-je te demander de qui il s'agit ?

_ Si tu insistes, il s'agit de ta cousine éloignée. Nous avons été hébergés chez elle quelques années. Mais l'immeuble a brûlé alors que je me recueillais sur la tombe d'Hash en pleine nuit. Cela faisait un certain temps qu'elle me parlait de ce garçon qu'elle aimait tant qui ne pouvait s'empêcher de brûler les immeubles mais le pauvre ne connaissait pas l'adresse de son amie et la brûla avec l'immeuble. Ce garçon, je l'ai croisé cette nuit-là, il avait l'air vraiment pas bien du tout. Il semblait s'être rendu compte trop tard de ce qu'il faisait. J'aurai aimé le réconforter et lui expliquer tout ce que son amie avait sur le cœur mais je n'ai pas pu le faire.

_ Eh bien, tu le peux toujours. Il est venu avec moi, il m'attend devant l'hôpital.

Il semblait rassuré de pouvoir lui parler mais moi ce qui me tracassai le plus était que l'assassin d'Anastasia courrait toujours quelque part dans les rues.

_ Anastasia... Tu ne te souviens toujours pas de qui a essayé de te tuer ? Parce que j'ai bien une idée en tête mais je ne suis toujours pas certain de qui il s'agit. Tu sais, je me suis trompé tant de fois sur son identité...

_ Jene sais toujours pas qui c'est mais je peux te dire qu'il ne s'agit pas de toi.J'en suis plus que certain !

Une mort sur la conscienceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant