Chapitre 8

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C'était aujourd'hui qu'Emilie repartait pour San Francisco. Son avion était dans l'après-midi, mais avant de partir, elle m'avait promis de m'aider à trouver une tenue pour le fameux diner qui aurait lieu le lendemain.

Il fallait croire que Kale avait été convaincant, Paul nous avait eu un rendez-vous demain soir à 18h00 dans un restaurant réputé de la ville.

J'avais donc besoin de trouver quelque chose à me mettre sur le dos. Je doutais qu'un débardeur et un pantalon fasse l'affaire.

Et celle-là, demanda Emilie désespérée en me montrant une énième robe.

Emilie avait fait venir une styliste qui était venue avec ce qui me semblait être des centaines de tenues différentes. Il y en avait pour littéralement pour tous les goûts.

Ah je sais !

Elle sortit un robe dorée satinée à fine bretelle beaucoup trop courte. Je la fixai les yeux plissés et elle s'écroula sur mon lit en soupirant.

Je me levai à mon tour fouillant dans la penderie et en sortis un pantalon tailleur blanc accompagné d'un bustier en dentelle de la même couleur.

Ça c'est parfait, dis-je en souriant.

C'est sexy, mais t'aurais pu commencer par le fait que tu ne voulais pas de robe ça m'aurait éviter une heure de recherche, s'exclama-elle.

Après ça, il nous fallut encore une bonne heure pour trouver les chaussures, le sac et les bijoux parfait. Cela va de soi, c'est elle qui les avaient choisis. Je trouvai que c'était assez inutile, la couleur du sac ou des escarpins m'étaient égal.

Émilie paya la dame et elle s'en alla, il était temps pour Emilie de partir, de nouveau seule avec l'abruti de service. Génial. Nous descendions ses affaires et elle se tourna vers Kale laissant sa valise près de la table.

Il faut que je te parle seul à seul Kale, dit-elle simplement.

Ce dernier qui était rester dans le fauteuil tout le long de la matinée se leva et les deux se dirigèrent vers la chambre de Kale.

En partant Emilie me souria et je me demandais ce qu'elle devait lui dire que je ne pouvais pas entendre. Je restai alors dans le salon, mais après cinq minutes je ne pu m'empêcher de tendre l'oreille.

Juste par curiosité.

Je lui ai promis qu'elle serait en sécurité, elle n'a pas à payé à cause de Tom et tu le sais, chuchota Emilie.

Je sais, souffla Kale.

Elle n'est pas bête, elle va très vite comprendre pourquoi tout le monde la regarde avec tant de haine.

Un court silence s'installa avant que les voix ne reprennent.

Fait le pour moi, tu n'a rien contre elle et tu le sais, mais tu ne peux pas t'empêcher de voir qu'à travers lui.

—T'as raison, tu crois que je ne suis pas au courant.

—Évidemment que j'ai raison idiot.

C'était la seule partie de leur conversation que j'avais entendu, ils avaient parlé trop bas le reste du temps pour que je ne puisse comprendre autre chose.

Lorsque que je compris que leur conversation était close, je me précipitais de retourner dans le salon. Les deux sortirent de la pièce et Emilie me souria de nouveau.

L'ambiance était lourde et un silence pesant s'installa, c'était vraiment bizarre.

Va t'habiller Kaira, après avoir conduit Emilie il faut qu'on aille voir Liam, finit par dire Kale au bout de quelques minutes.

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