Chapitre 25

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SOHAM

— J'ai envie de toi, laissé-je échapper à son oreille.

— J'avais remarqué...

— Fais-moi l'amour, la supplié-je presque.

   Elle rit et son visage s'illumine. Ses rougeurs ont presque disparues, mais elle a une lueur dans le regard qui attise ma curiosité. Je me demande à quoi elle pense. Davina passe ses bras autour de mon cou et je la laisse faire en simple spectateur. Je souris sans en connaître la cause et l'embrasse doucement d'un baiser aérien. Indéniablement, je me rends compte que je suis éperdument amoureux de cette femme qui est la mienne. Je suis piqué.

— Allonge-toi.

   Ce n'est qu'un murmure mais je m'exécute sans tenter de résister, quelque peu perplexe. Que veut-elle ? Je l'observe en silence : elle s'assoit à califourchon sur mon bas-ventre. Mes mains se logent instinctivement contre ses cuisses dénudées pour la maintenir. Elle se mord la lèvre inférieure, maintenant qu'elle est assise sur la bosse de mon pantalon, et entrelace nos doigts avant d'onduler sensuellement du bassin sur moi. J'ai presque du mal à respirer tant la sensation est enivrante et ma respiration se saccade au rythme de la sienne.

   Je serre plus fortement ses petites mains dans les miennes et l'imite très vite. La friction entre de nos deux sexes nous électrise. Mon excitation croît d'autant plus en sentant le tissu de mon pantalon s'humidifier sous ma femme.

— Ferme les yeux, murmure-t-elle de nouveau.

   Encore une fois, je ne lutte pas un instant contre ses ordres et m'exécute. Je suis dans l'expectative et ce n'est pas pour me déplaire, loin de là. Soudain, je ne sens plus son poids peser sur moi et me demande rapidement où est-ce qu'elle est. À peine me suis-je posé cette question que je sens mon jogging être tiré vers le bas. Soulevant le bassin, je l'aide à me débarrasser de mes derniers vêtements et me retrouve entièrement nu. Que va-t-elle faire ? Elle ne remonte pas et je crois comprendre où elle veut en venir après un moment. J'hésite soudain à ouvrir les yeux et en parler avec elle ou à savoir si je dois laisser faire les choses pour...

— Oh bordel ! laissé-je échapper dans un juron étouffé.

   J'ai l'impression de chanceler alors que je suis allongé, irrémédiablement attiré vers l'avant. C'est comme si j'allais suffoquer et que mes yeux étaient prêts à rouler dans leurs orbites. Sa bouche est chaude alors qu'elle m'humidifie par ses va-et-vient. Je durcis encore plus que je ne l'étais déjà tant les sensations sont intenses. C'est une première pour nous, alors je ne m'attends pas à des miracles. Elle n'a aucune expérience dans le domaine. Je l'aime et c'est agréable, c'est même foutrement bon, mais pas au point de prendre mon pied comme jamais avec une pipe.

   C'est ce que je me dis, jusqu'à ce que j'ouvre les yeux pour la regarder. Cette simple vision décuple mon plaisir. Puis, je vois ses joues se creuser et sens la succion opérer pleinement. Ce n'est plus qu'un simple va-et-vient qu'elle entame. Mes mains se perdent frénétiquement à travers ses cheveux jusqu'à faire exploser l'élastique qui les retenait en une queue de cheval.

— Bébé, haleté-je faiblement entre deux grognements.

   C'est vraiment sa première fois ?? Et là, le coup de grâce arrive lorsque sa langue vient s'amuser avec mon gland par à-coups. L'effet est presque indescriptible. Ce point est tellement sensible que je sens parfaitement l'humidité chaude de sa langue. S'en est foudroyant, de légers chatouillis et picotis m'assaillent. Je sais que je vais venir si elle ne s'arrête pas maintenant ! Je suis à deux doigts de céder et d'inonder sa bouche.

— Stop ! Stop ! Stop ! Stop !

   J'essaye de me reculer le plus possible pour m'écarter de Davina et elle s'arrête, puis revient au-dessus de moi. Sans ajouter un mot, je la prends dans mes bras et la retourne sur le matelas pour enfouir mon visage contre son cou. Je reprends mon souffle et Davina me caresse tendrement les cheveux.

— C'était réellement ta première fois ça ? m'esclaffé-je doucement à son oreille.

   Elle rougit fortement, fronce les sourcils, puis m'administre une tape sur le bras.

— Arrête de te moquer moi ! Il faut toujours que tu te moques !

— Je ne me moque pas ! Je suis juste étonné que tu saches aussi bien sucer, ris-je au comble de l'amusement. J'ai failli jouir et ce n'est pas dans ta bouche que je veux venir.

   Je l'embrasse chastement en m'installant entre ses jambes, passe ma main dans ses cheveux pour prendre sa joue contre ma paume et reprendre notre baiser là où il était pour l'approfondir. Davina crochète ses jambes autour de ma taille en me serrant contre elle. Je sens son cœur battre la chamade contre mon torse et je souris en constatant qu'il fait écho au mien. Hors de question que j'admette une connerie pareille à voix haute. J'ai ma fierté. L'embrassant à en perdre haleine, je la fait mienne et entame de langoureux va-et-vient au creux de ses cuisses.

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Un Délicieux contrat tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant