Chapitre 17.

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S'il était vrai que Lady Adelaide Appleby était une femme déterminée et possédait un tempérament de feu et une poigne de fer, Helen avait toujours naïvement penser qu'elle ne se comportait ainsi qu'avec les prétendants un peu trop insistants de sa fille; mais elle découvrit bien vite que peu importe le sexe de ceux qui approchaient sa famille; Adelaide était aussi froide pour n'importe quel visiteur. 

La Maitresse de maison lâcha le pauvre gentleman qui s'en alla bien vite en descendant la colline aussi vite qu'il y était monter, et elle tourna son attention sur la journaliste à sa porte: 

- Oui, c'est pour quoi?" Son ton était presque impoli, et elle ne s'était pas gênée de détailler Helen de haut en bas d'un air profondément jugeant. 

- Pardonnez-moi, Lady Appleby, mais je voudrais m'entretenir avec votre fille, si cela est possible." Quand la mère fronça les sourcils d'un air méfiant, Helen se dépêcha de mentir: "C'est à propos d'Anthony Bridgerton." 

Adelaide la toisa avant de lui demander froidement: 

- Vous êtes cette journaliste qui loge à Aubrey Hall, n'est-il pas?

- Exactement, madame.

- Et vous voulez vous entretenir avec ma fille à propos de Lord Anthony Bridgerton?" Répéta à nouveau Adelaide, ce qui fit soupirer Helen: 

- Exactement, madame." 

A ces mots, Lady Adelaide se dit que si la journaliste d'Aubrey Hall venait jusqu'ici, c'était sûrement qu'Anthony Bridgerton comptait faire la cour à sa fille dans les jours qui venaient; avait-il missionné la journaliste pour venir récolter des informations sur Olive? 

- Suivez-moi, elle est à l'étage. Une compagnie féminine ne lui fera sûrement pas de mal, après tout ces gentleman qui n'ont pas arrêter de défiler toute la matinée..." Soupira de soulagement la mère de famille tandis qu'Helen aperçu des domestiques dévaler les escaliers en portant des vêtements et des draps propres. 

La demeure des Appleby était jolie; un peu trop criarde au goût d'Helen; la tapisserie verte et le papier peint aux motifs de pommes qui en recouvrait les murs était peut-être un peu trop pour la journaliste, mais la demeure ancestrale de la famille avait toujours été comme cela; depuis sa construction, et Helen trouvait que finalement, cela allait dans le thème. 

Au bout d'un couloir en alcôve se trouvait les portes ouvertes menant à la suite de la fille unique des Appleby; sa mère introduit sans attendre la journaliste qui l'accompagnait, et Olive se redressa, occupée à trier les cadeaux qu'elle venait de reçevoir de la part de tout ces gentleman qui lui avaient rendu visite. 

- Ma chérie, annonça alors Lady Adelaide, Lady Helen Spurling est venue te rendre visite." 

A l'annonce de ce nom, la jeune fille ne réagit presque pas. Elle ouvrait les boites de ses cadeaux avec énergie, soupirant en découvrant le contenu de certains cadeaux. 

- Helen Spurling?" Elle releva la tête et observa la jeune fille avant de vaguement hocher la tête: "Oh, oui, évidemment, qu'elle entre." Helen ne se fit pas prier et fit un pas dans la pièce, avant de remercier la mère de famille qui repoussa la porte derrière elle. "Asseyez-vous donc... Je termine cela et je suis à vous, Lady Spurling." Se pressa alors la jeune fille avant de refermer un dernier cadeau qu'elle poussa près de la cheminée avec les autres en soupirant: "Encore des rubans... Se figurent-ils que ce n'est là que ce que je porte?" Elle leva les yeux au ciel avant de rejoindre Helen vers la petite table en rotin qui trônait au milieu de la pièce. "Asseyez-vous, ne restez pas debout, lui ordonna le Diamant avant qu'Helen ne s'execute. "Emily, apportez-nous donc du thé et des biscuits... Pas ceux au gingembre, je vous en conjure... Ceux au citron ou aux noisettes feront bien l'affaire.

La biographe de Marshdwell Estate (BRIDGERTON) TerminéeWhere stories live. Discover now