𝟹𝟷 - 𝙸𝙽𝙶𝚁𝙴𝚂𝚂𝙸𝙾𝙽

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Mambo a bien grandi

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Mambo a bien grandi. Hier, nous nous sommes rendus chez la vétérinaire afin qu'elle lui retire son plâtre. J'avoue que la jalousie m'a envahi. Moi aussi, j'aurais voulu qu'on me débarrasse de mon attelle. Je ne suis pas autorisé à l'enlever, mais tant pis. Là, je ne la supporte plus. Après l'avoir déposé sur la table de la cuisine, je lève la manche de mon pull pour passer un gant mouillé d'eau froide sur ma peau rougie.
Je bascule la tête en arrière, un soupir de soulagement au bord des lèvres. Au toucher, mon poignet semble encore un peu gonflé par la fracture, mais ce n'est rien en comparaison des premiers jours qui ont suivi mon accident. Je suis sur la voie de la guérison.

Physiquement, du moins.

Dehors, le brouillard dévore la cime des arbres. Mon chien fait des embardées pas possibles dans l'herbe, très peu impressionné par cette ambiance sinistre. Il joue avec des brindilles et galope dans la cour comme s'il n'avait jamais eu la patte immobilisée. Arrivé devant une souche, il freine des quatre fers et perd l'équilibre. Je l'entends couiner avant de rouler sur le sol.

— Mambo !

Je sors de la maison en panique. Mon bouledogue recrache des gravillons en grognant contre lui-même, près d'une jardinière. Par miracle, il ne montre aucun signe de douleur lorsque je palpe son articulation.

— Arrête de te prendre pour un lévrier, à la fin ! Je vais passer pour un mauvais père si tu te blesses à nouveau !

Mambo n'hésite pas à tirer une langue de trois mètres de long pour me narguer, vite rangée sous le hurlement d'un courant d'air. Afin de le préserver du froid, je le ramène à l'intérieur et l'installe dans son panier, au coin du feu. Il s'y couche sans rechigner et s'endort, apaisé par le bruit du bois qui craque à travers les flammes. Tandis que mes caresses le bercent, mon téléphone vibre sur le lave-vaisselle.

Last WoundsDonde viven las historias. Descúbrelo ahora