CHAPITRE 4 : Suivre

1.2K 44 7
                                    

Alessandro

« No, mama ne fais pas ça ! S'il te plais ! Mamaaa » « Votre fils a subit un traumatisme, le suicide de sa mère sous ses yeux réside en lui » « TU TE RENDS COMPTE IDIOTO ! SI T'AS UN GRAIN A CAUSE DE CE QU'A FAIT TA PAUVRE PUTE DE MERE TU SERAS DESHERITER TU M'ENTENDS ! A Y ETRE T'AURAIS DU FAIRE COMME ELLE »

- Non...Non. Murmurais-je dans mon sommeil

« Vas'y tires fils de pute, t'en auras jamais les couilles. T'es comme ta mère, vous êtes lâches, t'oseras jamais tué ton père comme elle a jamais osé dire que je la battais cette pute »

Je me réveilles brusquement et en sueur. Mes cauchemars n'arrêtaient pas et se coupaient toujours au même moment le bruit du coup de feu provenant de mon arme pour faire taire mon père. Chaque fois que je tuais ou ordonné un meurtre ces souvenirs venaient hanter mes nuits. Comme si mon père voulait que je revive sa mort encore et encore.

Je regarde l'heure et mon téléphone affiche 6H du matin. Ce qui veut dire que j'aurais dormis 3H, une idée me vint, le même genre d'idée que la veille au soir, cette fille qui m'obsède depuis son combat cette Aurora Jones. Je veux en savoir plus.

Ni une, ni deux, je me prépare, je préviens Armando que je serais absent la matinée et qui sait si c'est intéressant surement la journée. Je pars en direction de chez elle, cette fois-ci dans une voiture un peu plus citadine, moins remarquable en journée. Je me gare a 50m de son portail et observe le moindre potentiel passage. Heureusement ce n'est pas ma première filature, j'ai donc prévue à boire et à manger et de quoi noter pour écrire les informations utiles.

Je pourrais paraitre fou comme ça, mais Elle est la première qui me fait cet effet là en un regard. Elle m'a fait oublier un instant l'atroce réalité rien qu'en plongeant mes yeux dans son océan gris. Et l'approcher directement sans me renseigner avant serait mettre en danger le réseau ou elle-même.

Une jeune femme blonde coupe au carré habillée dans les dernières tendances sortie du portail, je ne pu me demander qui elle était.

Armando n'avait pas encore su qui était les 2 autres femmes nommées sur la boite aux lettres. Peut-être faisait-elles une colocation, ce qui pourrait expliquer comment elle pourrait vivre dans cette grande villa.

Il était 8h quand je vis une jeune femme élancée aux long cheveux noirs attachés en queue, revenir à la villa, elles portait un short de sport et une brassière et des basket de courses ce qui me laissa deviner ce qu'elle venait de faire. J'étais là depuis 7h00 et je ne l'avais vu à aucun moment sortir de la maison, soit c'est vraiment une lève tôt, soit il y a une autre entrée.

Une heure plus tard je la vois ressortir habillée assez simplement, un jeans un peu large avec une chemise blanche en lin oversize. Elle avait fait un chignon un peu ébouriffé en laissant retomber quelque mèches sur le devant par-ci par-là. Mon attention se porta sur son sac à l'épaule et une toile coincée sous le bras. Etait-ce une artiste ? La boxe et l'art pouvait-il s'allier ? Le Ko et la douceur pouvait-ils s'entendre ? Je commençais peu à peu à découvrir une facette de cette femme qui m'obsédais encore plus. Elle était... mystérieuse.

Elle se dirige vers ce qui semble être sa voiture, une fois de plus elle me laisse perplexe, elle conduit une RS3 dernière année. C'est un modèle que j'adore, pas le meilleur certes mais ça reste une voiture incroyable.

Elle démarre et une autre voiture avance dans la rue, je me place derrière celle-ci et suis discrètement ma cible. Mon étonnement ne fut inexplicable quand je l'a vis se garer devant une université. Était-elle étudiante ? Ou bien enseignait-elle ici ? Que de questions sans réponses résidait dans mon esprit. Puis je me rappela qu'avec l'argent presque tout s'achète. Je me dirige donc vers le bureau d'accueil ou se trouve une secrétaire pour moi assez fade mais qui a ses air aguicheurs dès mon arrivés me laisse comprendre ses pensées. Je m'approche du guichet d'un pas assuré et confiant l'air impassible qui m'anime à longueur de journée. Sa voix crispante se fit entendre d'un « Bonjour que puis-je pour vous ? » En affichant toutes ses dents comme à une séance chez le dentiste.

- J'ai besoin d'une information et vous aller me la donner. Lui dis-je d'un ton autoritaire.

Ma froideur lui fit enlever le sourire niait qu'elle affichait tout en répondant :

- dites-moi de quoi il s'agit et je verrais si je peux vous aider.

- Aurora Jones, je veux savoir si elle est étudiante ici ou enseignante et dans les 2 cas je veux son emploi du temps. Tout en la fixant je sors une liasse de la poche intérieure de ma veste en rajoutant. Bien entendu c'est pour vous si vous me donnez cette information, et cela reste évidemment entre nous.

Je la vis déglutir face à autant d'assurance mais je n'avais que faire elle venait de me tendre son emploi du temps en ajoutant un petit « étudiante » à voix basse.

Je m'empare du document et me dirige vers ma voiture, à l'intérieur je scrute le papier en essayant de retenir le plus d'infirmations possibles.

Lundi 10h : Philosophie 14h : Littérature 16h : Langues étrangères - fin

Mercredi 9h : Art moderne 14h : Art pratique - fin

Jeudi 8h : Littérature 10h : Sport 14h : Art Comptemporain - fin

Elle a un emploi du temps assez libre, puis si je comprend bien c'est sa dernière année et qui plus est son dernier semestre.

Je me demandais si le reste de son temps libre elle le passait à boxer, peut-être, il fallait beaucoup d'entrainement pour arriver à son niveau.

Une envie pressente vint soudainement, je suis encore garé sur le parking, je me dis que je peux emprunter les toilettes de l'université. Je m'aventure donc dans cette immense bâtisse en espérant les trouver rapidement. Quand je pense enfin les avoir trouvé, una idiota me rentre dedans. Puis quand je me retourne, je la vois c'est Elle, Aurora Jones est l'idiota qui a faillit me renversé. 

Elle s'excuse rapidement sans même prêter attention à qui je pouvais être me laissant seul dans le couloir, sous le choc d'avoir pu sentir son parfum à la vanille de si près. 

Mademoiselle Jones, vous demeurez un mystère que je me surprend à vouloir résoudre. 

ObsessionWhere stories live. Discover now