Folle de lui [En Pause]

21

Elle resta un moment silencieuse la tête sur son torse, écoutant les battements irrégulier de son cœur tout en caressant ses nouveaux tatouages au bout des doigts.

      - Ça va?
Il disait pour briser le silence. Elle secoua la tête positivement pour le répondre.
      - Al je te connais assez bien pour savoir quand quelque chose ne va pas. Qu'est ce que t'aimerais me dire hein? Je ne mord pas, tu sais.
Elle soupira avant de déballer le fond de sa pensée.
      - Et bien tu ne m'as jamais dit pourquoi tu fais ça? Tu as toujours été comme ça?
       - Si j'ai toujours été violent?
Elle s'écarta de lui pour le regarder.

      - Non non ce n'est pas ce que je voulais dire... C'est juste que... On se voit depuis quelque temps je me rends compte que je ne connais rien à ton sujet.
Elle marmona.
      - Aleyna ne va pas sur ce terrain.
Sa voix devenait grave, la jeune femme à cet instant se sentait si petite face a ses larges épaules.
       - Jusqu'à maintenant j'ai rien demandé. Je n'écoute pas les rumeurs.
Elle balbutia ne trouvant pas le moyen d'abandonner si tôt cette conversation.
       - Qu'est ce que dise les rumeurs?
Il se leva d'un bout Aleyna monta le drap pour caché sa poitrine. Comme si ça lui importait de la voir nu.
        -Aucune importance. Tu n'es pas cette personne.
        - Comment ça je ne suis pas cette personne? Aleyna je veux que tu me parles c'est un ordre.

Elle senti les larmes monter dans ses yeux. La gorge nouée, elle regretta d'avoir entamer ce sujet de conversation. Mais cela faisait des mois qu'elle le savait, il était devenu une vedette normal que tout les journaux parlaient de lui de son passé. Il n'avait pas fait de commentaires. Son agent avait juste graissé quelque pattes pour faire taire les journalistes. Et depuis plus personne n'avait parlé.

      - Ils disent que tu... Que tu as tué... Tes parents.
Il se retourna vers elle avec un sourcil levé sans chercher a se défendre.
      - Et?
Confuse elle balbutia
      - Je... Je ne sais pas. Vue qu'on est ensemble... Je pensais.
       - Ensemble? Al je te l'ai dit.
Elle n'avait pas entendu la fin de sa phrase, qu'elle éclata en sanglots. Même si leur relation n'avait pas été défini. Elle voyait l'amour dans ses yeux.  Celui qu'elle était tombée raide dingue dès le premier regard.

         - Tu... Tu n'es qu'un...
          - Un monstre? Oui je le sais. Je ne voulais pas te faire souffrir, mais c'est pour ton bien. Je ne suis pas celui que tu crois j'ai fait des choses... Je veux juste te protéger.
       - Je ne suis pas une poupée chiffonne.
        - Je sais. Tu es bien plus que ça. Et mieux vaut s'arrêter là. C'est mieux pour tout le monde.
Il termina avant de quitter la chambre.

       - Il a juste dit ça?
Reprenait Saffi en caressant Dafi qui ronronait sur ses jambes. Aleyna s' était affalé sur son canapé les yeux rougis à cause des larmes.

      - Oui je ne savais même pas quel pied mettre devant.
      - C'est un playboy.
Cracha Saffi
      - Moi qui croyait qu'il avait un once de sentiments pour moi.
      - Il est juste brisé, mais il n'aurait pas dû jouer avec toi. Habille toi ce soir on va en boîte.
Elle ajouta en se levant.
     - Mais on est lundi.
     - Raison de plus pour aller. Les âme sœur se rencontrent les jours de la semaine. Pas en weekend.
     - ha ha! Je ne cherche pas d'âme sœur je l'ai déjà trouvé. Sinon je cherche une secrétaire pour prendre mes appels et classé mes rendez-vous...
Je disais pour changer le sujet.
     - J'accepte.
Elle coupa d'une voix surexcité.
     - Okay... Apporte ton CV.
      - Sérieusement Aleyna
Saffi haussa les sourcils.
      - Tu pourrais l'apporter dans une autre bureau...

     - C'est bon je te l'envoie par email ce soir. C'est bon Dafi ta maman à enfin trouver du travail. On va faire plein de shopping ensemble.
Saffi se leva et tourna son animal dans les airs tel un enfant. Agacé Dafi lui griffa la main. Elle de déposa sur le sol il sauta a la fenêtre. Aleyna qui n'avait raté aucun moment de la scène pouffa un petit rire.
      - Rappel moi d'acheter des chaussons pour ses pattes quand j'aurai mon premier salaire.
        - Ce que je vais te rappeler c'est d'acheter quelque chose pour enlever tous ses poils dans ton appart.
        - C'est stylé en plus.
Elle ironisa.
Aleyna était a nouveau seule. Tout en remémorant leur conversation quelques heures plus tôt. Elle chercha comme une faille , ou plutôt un peu d'espoir dans ses propres ou ses gestes, mais il était comme une armure, impossible de le transpercer.

La seule fois ou il était calme et serein c'était en sa compagnie. Elle avait cette manière de le ramener à la réalité. Mais se mettre avec elle n'était-ce pas de lui faire par de ses démons? Cette partie qui le faisait aimer la tant douleur.
Aleyna était d'une pureté à ses yeux la souiller n'était pas dans ses cordes. Alors il préférait la voir loin de lui, au lieu de mener à sa perte.
Dans son monde il n'y avait pas d'innocent, pas de princesse au sourire charmeur.
Jason assomma son adversaire avec un dernier coup, celui-ci ne pouvait plus se relever.
La foule criait son nom. Avec un peu d'espoir il chercha son rayon de soleil mais elle n'y était pas. Au fond il espérait la voir, même s'ils étaient quitté en mauvais termes.
Il se rendait compte un peu trop tard que ces mois passer avec elle, était un pur bonheur.
Pas une seconde sans la désiré. Son cœur était rempli de bonheur. Un bonheur qu'il sentait ne pas mériter.

     -  Très bon match félicitations.
     - Merci coach.
Il rencontra quelques fans qui lui font signer des autographes. Ce soir c'était juste un match amical. Puis Il traversa les vestières pour se changer.
    - Et bien comment va le plus grand champion du monde.
    - Champion du monde, tu parles.
Il répliqua d'un ton amical avant de serré la main de son interlocuteur.
     - Alors quoi de neuf vieux ça fait longtemps. Tu te fais rare.
    - Disons depuis que j'ai déménagé. Alors qu'est ce qui te ramène ici?
Jason retira ses gants et ses chaussures. Avant de ranger son sac
    - J'ai pas le droit de voir mon champion? Je sais que je ne devrais pas dire ça mais tout ça c'est grâce à moi.
Un sourire moqueur s'afficha sur son visage.
- Ne le ramène pas Randall.
Il lui donna un tape amical sur l'épaule.

- Et si on allait fêté ta victoire.
Il lui proposa.
- C'était même pas un vrai match.
- Juste pour rattraper le temps. Habille toi je t'attends dans ma voiture.

- Tu as oublié que j'ai aussi la mienne?
- Ne fait pas le rabat-joie. Fait vite.
Il ne pouvait rien lui refuser.