CHAPTER TWENTY-FOUR - NV

4.7K 368 98
                                    

Et il succombe à mes désirs

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

Et il succombe à mes désirs. Il m'embrasse, sans réserve, sans remords, sans culpabilité.

Et c'est la même sensation, exquise et douloureuse, effrayante et réconfortante, régénératrice et létale à la fois.

Ce sont les mêmes émotions qui chamboulent et perturbent tout mon être. Quand ses lèvres me goûtent, que ses mains me possèdent, je perds la notion du temps et de l'espace qui m'entoure.

Il n'y a plus que lui, moi, et ce baiser passionné.
Lui, moi et ses douces caresses qui me brûlent le long de mon épine dorsale. Sa langue part à l'assaut de la mienne. Et je plonge. Plus profondément encore.

J'oublie que j'exècre ce qu'il a été quand mes doigts s'emmêlent à sa chevelure ébène, j'oublie que je déteste son arrogance, quand je le laisse défaire le corsage de mon dos, j'oublie qu'un jour je l'ai haïs de m'avoir tout pris.
Parce que j'aime ce qu'il m'offre en cet instant.

Ses bras qui m'entourent, me soulèvent et me posent délicatement sur le bureau alors que je suis incapable de détacher ma bouche de la sienne.

Il avale chacun de mes gémissements, chaque plainte, et s'en nourrit. Je crois manquer d'air, mais je respire de nouveau lorsqu'il retire ce corset qui m'enserrait la poitrine quelques secondes plus tôt.

Il s'écarte et la tempête qui danse dans ses iris parle pour lui, il craint que je renonce. Il m'observe haletant et la vulnérabilité qu'il dégage me saisit avec force.

Et je refuse moi aussi de le voir s'arrêter, alors j'agis sous la pulsion, j'agis guidé par ce sentiment étrange qui m'anime à son contact. Ce sentiment qui écrase ma raison, la relayant au second plan.

Je me saisis de sa main et la pose, hésitante, sur ma bretelle. Je le guide pour m'en défaire sous ses yeux inquiets et désireux à la fois. Et sans que je n'en réclame d'avantage, il se charge de la seconde.

Le haut de ma robe tombe et lui révèle une partie de ma nudité. Une flamme brille dans ce gris qui n'a de cesse de m'émerveiller. Farell m'observe troublé, incapable de détacher ses yeux de mes seins gonflés, de mes tétons vulnérables pointés dans sa direction.

Voir le désir dans ses billes d'acier me permet de le découvrir sous un jour nouveau. Autre que cette beauté que je connais déjà mais abîmée d'un comportement détestable.

Cette fois, je ne vois plus que lui, seulement lui. Je perçois de façon claire, son lui véritable, ce que j'éludais jusque-là. Les détails de son visage parfait, allant de sa mâchoire tracée, de ce nez aquilin qui lui confère un charme supplémentaire, de ses lèvres fines, mais enflées de notre baiser. Et de ses traits masculins qui se contractent sous le pli de la tension qui nous emprisonne. Il est dangereusement beau.

— Si belle... Si parfaite..., murmure-t-il si bas, comme s'il ne se parlait qu'à lui-même et répondait en même temps à mes pensées intrusives.

Nos regards rivés l'un à l'autre, il laisse ses doigts effleurer le galbe de mes seins. Il clôt ses paupières et je fais de même. Je savoure la sensation de son index qui descend lentement sur ma peau. Il effleure l'arrondi, comme s'il les dessinait, pour les garder en mémoire.

EMERLYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant