Chapitre 38 : Allons faire du shopping !

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Chaque jour, j'avais pris l'habitude de me lever tôt pour courir, je retrouvais seul avec moi-même pour réfléchir et remettre mes idées au clair. Je courais environ 5 kilomètres puis je rentrais avant le petit-déjeuner.

Quand je rentra tout était déjà préparé, je me changea pour manger. Ils m'attendaient pour manger. On discuta tous ensemble, Alan faisait confiance à ma mère. C'est d'ailleurs pour ça qu'il avait emménagé avec nous. On se chamaillait tout le temps pour des broutilles, et à chaque fois, c'était ma mère qui nous calmait. Mais c'était un peu notre manière de se témoigner notre affection l'un envers l'autre. On était aussi très en phase qu'en un pensait à quelque chose, l'autre savait exactement à quoi il pensait.

Les heures s'écoulaient, il était temps de me préparer pour mon rendez-vous avec Shoto. Comme toujours, je m'habilla simplement, je porta un t-shirt blanc avec un short en jean bleu marine et des baskets blanche. Je disais au revoir à ma mère et Alan, il me fit la tête.

On devait se rejoindre au point de rendez-vous, c'est-à-dire devant le grand magasin. Il était déjà là, il était sur son portable et ne faisait pas attention à ce qui ce trouvait autour de lui. Je décida de lui faire une petite, en même temps l'occasion était trop belle. Je me faufila derrière lui en douceur, et je cria très fort : « bouh !»

Il sursauta et se retourna complètement déboussoler. En voyant sa réaction, je fus prise d'un fou rire. J'imitais en même temps sa réaction.

     - J'ai mal au ventre à force de rire ! T'aurais dû voir ta tête !

Comme je n'arrêtais pas de me moquer de lui, il commença à s'impatienter.

     - Bon ! T'as fini ?! Disait-il agacer.

     - Nan ! J'ai à peine commencé !

     - Ok, je rentre !

Il s'apprêtait à partir, mais je le saisis par le poignet pour le retenir.

      - OK, c'est bon, j'arrête. Promis.

On entra dans un grand centre commercial, j'adorais l'ambiance dynamique de cet endroit.

      - Alors t'as une liste de course ? Il te faut quoi ?

       - Moi, j'ai besoin de rien.

       - Quoi ? Tu as déjà tout ce qu'il te faut pour le camp ?

       - Oui.

       - Je vois, dans ce cas, tu viens, on va acheter ce qu'il me faut.

Il soupira, bizarrement l'idée ne lui fis pas plaisir.

       - On est là pour ça après tout. Alors qu'est-ce qu'il te faut ?

       - Juste une lampe torche...

Un énorme blanc s'installa, Shoto avait l'air énervé, il se retourna pour s'en aller. Je le retins encore une fois par le poignet.

       - Tu m'as fait venir ici juste pour acheter une lampe torche ?!

       - Mais j'ai cru que t'aurais des courses à faire aussi !

       - Nan, je n'avais pas de course à faire, c'est pour ça que je ne voulais pas venir ! Mais tu m'as forcé !

       - Comment ça, je t'ai forcé, c'est toi qui voulais venir !

       - Tu rigoles, j'avais à peine eu le temps de formuler une réponse que t'étais déjà parti en courant !

       - Ah bon, pourtant j'étais sûr que... Bon peu importe, tu vas quand même pas me laisser toute seule !

       - Je vais me gêner, tiens !

Je le supplia de rester, il céda à contrecœur au bout de quelques minutes. Un silence gênant, c'était installé entre nous, je ressentais toute la mauvaise énergie de Shoto. Soudain, alors qu'on marchait dans le centre commercial, je vis un magasin de glace. Je ne pouvais pas résister à la tentation d'une glace en cette douce journée, je courus vers le magasin. Shoto ne tarda pas à m'appeler pour savoir où j'étais. Je lui dis et il me rejoignit, plus énerver que jamais. J'eus un peu peur et pour me rattraper, je lui avais acheté une glace.

       - Je te lâche du regard pendant 2 minutes et tu en profites pour t'éclipser !

       - Shoto ne t'énerve pas. Tiens je t'ai acheté une glace vanille-fraise.

       - Je n'en veux pas !

       - Mais tu sais, il fait chaud et rien de mieux que de prendre une glace, regarde comme elle est belle.

Il hésita un instant puis la prit. Cette fois Shoto voulait en finir au plus vite. Il me pressa le pas jusqu'au magasin, arriver là-bas, j'achèta ma lampe. On sorti du magasin pour rentrer, j'étais un peu déçu cette journée n'allait pas être aussi amusante que je l'aurais pensé. J'aperçus un photomaton qui était dans mon champ de vision, je pris Shoto par le poignet pour l'entraîner vers le photomaton.

        - Mais pourquoi tu m'as entraîné dans un photomaton ?

        - Tout est dans le nom, pour prendre des "photos". Tu préfères qu'elle filtre ? Moi, j'aime bien celui du chien.

        - aucun, laisse moi sortir.

C'était trop tard le photomaton, c'était déjà activé, la tête d'ahuri de Shoto me fit mourir de rire. Il avait l'air complètement perdu sur les photos tandis que moi je fesait mes meilleures grimaces. Je rangea les photos soigneusement dans ma poche, soudain mon ventre se mit à gargouiller. Je regarda Shoto, nos regard se croisa, il soupira et me proposa d'aller manger. J'accepta volontiers sa demande.

On alla commander dans un fast-food notre repas, je commanda que 25 Burger pour ne pas trop abuser du temps des employés. Shoto ne pris qu'une boisson, je n'avais jamais vu quelqu'un avoir un si peu appétit. On patienta une bonne trentaine de minute, on avait décidé de manger dehors pour profiter du bon temps. Lorsque qu'on trouva des bancs, on s'assit.

       - Tu vas vraiment manger tout ça ? Me demanda-t-il.

       - Oui pourquoi ?

       - C'est fait quand même beaucoup de Burger. Tu sais, ce n'est pas bon de manger entre les repas.

       - D'accord, maman, promis, je ferai attention la prochaine fois.

       - Au fait, j'aimerais savoir...

       - Oui, qu'est-ce qu'il y a ?

       - Le nouveau enfin ton ami, pourquoi il agit comme ça ? Pourquoi est-ce qu'il se met à l'écart et refuse de nous adresser la parole ?

La question de Shoto me surprena un peu, je n'aurais jamais cru qu'il s'intéresserait un jour à quelqu'un. J'étais aussi très contente, je fus prise d'un fou rire pour plusieurs raisons.

         - Mais toi aussi, tu fesait exactement pareille en début d'années. Je me trompe ?

         - Oui, mais j'ai changé et puis je trouve que lui, c'est vraiment pousser à l'extrême. Il nous a jamais adressé un seul mot à part toi.

À SUIVRE...

Une étoile montante !Where stories live. Discover now