[I] Sarata - C'est mon destin.

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Ꮥ.37

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YAZID.

J'avais fini de préparer, ce soir on allait dîner chez mes parents. Je faisais exprès d'être heureux devant ma famille, ils étaient content que j'avais trouvé une femme mais je crois je crois je me suis trop précipité. Je savais pas pourquoi j'avais fait ça, je l'aimais même pas en plus elle était trop chiante.

Je me suis posé sur le lit et j'ai appelé en masqué Sarata, ça faisait deux jours que je faisais ça. Juste pour entendre sa voix. Je savais pas pourquoi je faisais ça alors que j'étais marié maintenant, elle répondait pas et ça m'énervait. Je sais pourquoi je pense toujours à elle après ce qu'elle m'a fait, j'suis toujours obsédé par cette fille.

J'suis parti dans le salon et y'avait Jasmine.

- Tu fait quoi là ?

Elle était assise sur le canapé et elle avait pleins de courriers dans ses mains. Je déteste qu'on fouille mes affaires surtout que ça la concernait pas. J'ai arraché les courriers de ses mains.

- C'est la dernière fois tu fouilles mes papiers, c'est pas tes affaires.

Jasmine - Désolée...juste y'avait un courrier qui venait du Maroc donc je voulais voir.

J'ai regardé la pile de courrier, j'avais une lettre qui venait bien du Maroc. Au début je comprenais pas trop, c'était bizarre qu'ils m'envoyaient une lettre. Ça faisait 5 mois que j'étais pas parti là bas, y'avait eu des histoires et j'avais essayé de me faire petit depuis.

« CONVOCATION DEVANT LE TRIBUNAL DE CASABLANCA LE **/**/** SUITE À UN DÉLIT DE FUITE »
Brigade Nationale De la Police Judiciaire.

Comment ils m'avaient remonté ? J'utilise toujours un faux nom quand j'y vais. J'étais en panique en plus la date de convocation elle était proche, je pouvais pas faire de la prison et surtout pas dans un autre pays.

Jasmine - Ta des problèmes ?

- Non.

Jasmine - Bah pourquoi...

- *en la coupant* J'ai rien, occupe toi de tes affaires et c'est la dernière fois je te vois toucher quelque chose qui m'appartient. Reste à ta place de femme.