[I] Sarata - C'est mon destin.

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Ꮥ.46

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SARATA.

Pendant tout son récit j'étais sous le choc, j'arrivais pas à y croire. C'était surréaliste pour moi, elle pleurait tellement ça pouvait pas être faux ce qu'elle disait. C'était tellement cohérent ce qu'elle disait, tout le monde chez moi avez une photo à la maternité avec ma mère sauf moi. Je pouvais pas avoir aucun lien avec elle, même mon père c'était mon oncle en réalité ? Ça me faisait tellement mal je savais pas contre qui être énervé. Ma soit disante mère m'a menti toute ma vie, j'ai cru être à ma place mais j'étais une intrus depuis le départ. Ma mère biologique elle a préféré m'enlever de sa vie, elle a même pas eu pitié pour moi.

- C'est trop une dinguerie, ça peut pas être vrai dit moi que c'est une blague.

Ma mère - C'est la vérité Sarata...*pleure* Je suis désolée de te le dire que maintenant...

- Attends c'est pas logique, si Zeyna elle savait pourquoi elle me soûlait pour me marier avec lui ?

Ma mère - C'était juste pour se moquer de moi, elle attendait que je te dise la vérité. Ça me choque même qu'elle a jamais dit à tout le monde le secret car elle parle beaucoup elle.

C'était un cauchemar , ça pouvait pas être vrai.
Donc Namory, Safi et Brahima c'était juste mes cousins et encore pire Katoucha on avait aucun lien de sang elle et moi alors que je la considérais comme ma sœur.

- En soit je t'en veux pas à toi t'as tout fait pour t'occuper de moi , mais ça veut dire depuis petite qu'on voulait pas de moi et ça me blesse...

Ma mère - Non le prend pas comme ça ! Je te jure elle voulait te protéger, son mari il est fou. Il faisait que de la battre et il avait des problèmes mentaux. Je sais pas si Sékou a hérité de ça mais toi en tout cas t'es normale. Il voulait vraiment pas de fille, si par malheur il aurait vu que ta mère a accouché d'une fille il t'aurait tué. S'il te plaît comprends là c'était pas facile pour elle...

J'étais mitigée car c'était vrai qu'elle était dans une position délicate mais elle m'avait quand même abandonné. Elle est pas revenu me voir non plus donc ça voulait dire qu'elle vivait bien sans moi.
Je savais pas comment réagir, on m'avait menti toute ma vie.