CHAPITRE 21

235 20 5
                                    

J'ai passé toute l'après-midi face à ma garde robe afin de choisir une tenue ni trop sophistiquée, ni pas assez. 


Je rince mon rasoir et le dépose par terre avant de finir de me laver. En sortant de ma douche je suis presque prêt à retrouver mon cher et tendre amant. Je jette un rapide coup d'oeil à ma montre : 19h55. Parfait.

J'enfile la tenue que j'ai préalablement préparée sur mon lit : caleçon noir, pantalon en chino noir, une chemise en lin blanche, manches légèrement retroussées, et pour finir une paire de dunk violettes qui dépasse du pantalon. Je jette un coup d'oeil dans le miroir et je me trouve pas trop mal je dois bien l'avouer.

Même pour Amélia je ne mettais que rarement de chemises...

Je retourne terminer ma toilette dans la salle de bain. Bonne couche de parfum, léger arrangement de tignasse, lavage de dents, et me voila enfin prêt.

Je récupère mon téléphone, mon porte monnaie, mes clés de voiture... et un préservatif.


- Quoi? On sait jamais, dis-je pour moi même comme si je me faisais l'auto reproche.


20h45 et je monte en voiture direction appartement de Jordan.

D'une main je pianote sur mon téléphone afin de la prévenir de mon arrivée.

Une quinzaine de minutes plus tard me voilà en bas de chez lui, stressé comme un ado à son premier date tinder.


"je suis là", message envoyé.


Quelques secondes plus tard je le vois approcher de la voiture. Habillé d'une chemise velours noire au dessus d'un t-shirt blanc qui laisse apparaitre une chaine sur son torse. Quand au bas il porte un pantalon droit noir tombant sur des airforce. 

Il est ravissant, je ne peux m'empêcher de sourire comme un enfant lorsqu'il ouvre la portière côté passager.


- Que ça sent bon ici, dit-il en humant mon parfum qui embaumait l'habitacle.


Je rigole nerveusement alors qu'il dépose un baiser délicat sur mes lèvres. 

Je crois que mon corps ne s'habituera jamais à ce contact. Des papillons ne cessent de virevolter dans mon estomac chaque fois que nos lèvres se touchent.


- En tout cas je souligne l'effort tu es... 

Je marque une pause en réfléchissant à comment me sortir de cette phrase que je viens de commencer.


-... beau, finis-je par avouer maladroitement le sourire aux lèvres.

- Toi aussi, comme d'habitude.


Cette façon qu'il a de rendre les choses faciles me fascine. Tout est bien plus simple avec lui.


Je démarre en direction de l'adresse à laquelle une réservation nous attend.


- D'ailleurs on va où? demande le passager.

- Surprise, mais ça va te plaire ne t'en fais pas.


CORRIGÉ - Joystu : fiction ou réalité ?Where stories live. Discover now