CORRIGÉ - Joystu : fiction ou réalité ?

CHAPITRE 22

Je déboutonne un peu maladroitement les boutons dorés qui ornaient sont pantalon. Le regard viré sur son entre jambe je sens des goutes de transpiration se former sous ma chemise.

Malgré l'endroit exigüe que représente la voiture, avec l'aide de Jordan, je baisse son pantalon jusqu'en dessous des genoux.

Alors que je pose une main timide sur son entre jambe, je sens son regard sur moi. Il pose une main  délicate sur mon avant bras et dit doucement :

- Vraiment te sens pas obligé Théo.

Il est si rassurant comme garçon peut-on réellement rêver mieux? 

Je le regarde dans les yeux, je l'admire. Dans cette position je suis comme soumis à lui, et pourtant , curieusement, cela me plait.

Tout est parfait chez lui ; évidemment que je ne me sens pas obligé, j'en ai vraiment envie. Et depuis plus longtemps que ce que je ne croyais.

- Je sais, je le veux vraiment, dis-je simplement.

Ainsi je découvre vraiment pour la première fois son corps. 

Oui je le "découvre" parce que la fois précédente je n'étais pas aussi sobre. Ce soir j'ai toute ma tête pour savoir que c'est de ça dont j'ai envie, que c'est de LUI dont j'ai envie.

La tension monte à l'intérieur de l'habitacle, tout est calme autour, il fait nuit noire. Nous sommes seuls au monde.

Je baisse délicatement son sous vêtement laissant apparaître son membre. Je fus d'abord un peu mal à l'aise face à son corps nu s'offrant à moi. Puis j'y ai pris goût.

Son membre entre les mains j'essaye de trouver une position confortable afin de pouvoir commencer à le sucer.

Ce que cette sensation est étrange, je n'aurais jamais cru me retrouver dans cette situation.

Je mets donc maladroitement son sexe dans ma bouche. 

Il fut pris d'un mouvement en avant appuyant ma tête contre son sexe. De surprise mon corps fut pris d'un réflexe vomitif, le bruit de gorge résonna dans la voiture. 

Je lève timidement les yeux vers lui mais son regard tendre suffit à me rassurer.

Je commence à prendre confiance et à le masturber en même temps, sans oublier de lubrifier à l'aide de ma salive que je dépose par dizaines de baisers.

Ses respirations deviennent bruyantes, plus saccadés, il semble vraiment apprécier. Ce qui au fond de moi est à l'origine d'une petite fierté.

Les vitres sont à présent couvertes de buée, la main que Jordan pose sur la fenêtre laisse une trace dégoulinante, probablement visible de l'extérieur.

Il contracte ses abdominaux tout en me tirant légèrement les cheveux.

Des bruits de bouches mêlées à des gémissements suaves résonnent à l'intérieur de la voiture.

Je n'avais jamais ressenti autant de plaisir lors d'une fellation. Combler Jordan m'excite presque autant que lorsque les rôles sont inversés. Je sens une bosse de plus en plus imposante se former dans mon pantalon, accompagnée de papillons dans le bas ventre.