4. Banc de Chêne

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Dans le vent d'automne,
Les feuilles disent adieu,
Silencieuse fin.

Le ciel, aujourd'hui est encore pluvieux.

- Je ferai mieux de me dépêcher de rentrer. Me suis-je dis pendant que je l'attendais.
- Pourquoi prend-t-elle autant de temps aujourd'hui ?

Le ciel devenait de plus en plus grisâtre et sombre; Et les ténèbres faisaient leur entrés, on aurait dit qu'il faisait tout à coup nuit. Un groupe des oiseaux, des petits oiseaux, volait vers l'Est. Ils étaient tellement nombreux un moment que s'en était presque effrayant.

- Que regardes-tu comme ça, dans le ciel, avec autant d'attention ?

M'a t-elle demandé, en fixant le ciel comme moi, pour tenter de comprendre ce qui attirait mon attention.

- N'as-tu pas déjà vu un tel ciel pluvieux ? Ajouta-t-elle.

- Si, mais là c'est les oiseaux que je regardaient puis je me suis perdu dans mes pensées.

Lui ai-je répondu sans m'être rendu compte que c'était elle.

- Tiffany ! J'ai pas reconnu ta voix tout de suite. Mais pourquoi avoir pris autant de temps aujourd'hui ?

- Euh...!

- Bon tu répondras en chemin, faut qu'on y aille tout de suite !

- ...

Alors qu'on avançait vers l'arrêt de bus, aucun de nous deux ne parlait. On regardait avec admiration les alentours sous ce ciel sombre. C'était pas notre première fois d'emprunter ce chemin mais maintenant qu'il était recouvert d'une obscurité inhabituelle, l'on avait l'impression de tout voir pour la première fois. De tout voir différemment cette fois. Ce bar à ciel ouvert où jamais il ne manquait de fêtards, aujourd'hui était désert. Cela nous procurait une sensation étrange, nouveau.

- Bizarre aujourd'hui, tu trouves pas ? M'a demandé Tiffany.

- Ouais, grave, tout est pareil mais semble en même temps différent.

Lui ai-je répondu alors que j'observais les nuages se déplacer dans le ciel en grande vitesse. Comme s'ils étaient pressé de pleuvoir.

- Alors que ce qui t'as donc pris autant de temps aujourd'hui ?

- Rien de bien particulier, le professeur avait demandé à me voir à la fin du cours. Répondu Tiffany.

- Et que ce qu'il te voulait ?

- Rien de spécial. Il voulais juste savoir pourquoi je m'appliquai plus autant qu'avant !

- Tu lui as répondu quoi ?

Elle m'a regardé avec un air agacé. Ça se voyait qu'elle ne voulais pas en parler. Et je n'aime pas trop forcer les choses, surtout avec elle. Car parfois elle s'enflammait sans raison.

- C'est un interrogatoire ou quoi ? Mais désolé monsieur l'agent, je ne parlerais qu'en présence de mon avocat !

Répliqua-t-elle sur un ton sarcastique. Puis elle s'est mit à rire et j'en fit autant.

***

Arriver à l'arrêt de bus, on a pas eu à attendre longtemps. Notre bus était passé deux minutes après notre arrivé à l'arrêt. Ils devaient sûrement être tous presser de rentrer chez eux. Car on sait jamais quand va-t-il commencé à pleuvoir ou s'arrêter de pleuvoir d'ailleurs. Et encore l'ampleur qu'elle prendra.

Nous étions tous deux en première licence. Moi en faculté de sciences et technologies, elle en psychologie. Nous rentrions souvent ensemble depuis que nous étions au lycée et le fait que nous soyons dans la même fac, nous a encouragé à garder nos vielles habitudes.

Souvenirs flottantsWhere stories live. Discover now