Chapitre 25 : Ancien ou nouveau combat ?

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« La vie est un combat difficile. Pour rester en vie, parfois, il ne suffit pas de tourner la page, il faut changer de livre. »

-Lume


Alors qu'il approfondit le baiser, mes mains se perdent dans ses cheveux. Il me force à avancer de quelques centimètres pour coller mon dos au mur le plus proche. Sans arrêter de s'embrasser, nos mains viennent explorer nos corps. Et je ne peux dire si c'est l'inquiétude de tout à l'heure ou si c'est seulement parce que c'est lui, mais le désire de me laisser consumer par le feu qu'il déclenche en moi est plus fort que jamais. Ce qui n'était qu'un jeu entre nous est aujourd'hui un feu auquel on risque, maintenant plus que jamais, de se brûler. Et au fond, je sais que me brûler pour lui ne me dérangerait pas.

Quand je sens sa main passer sous mon t-shirt, je ne suis plus que flamme. Et le râle qu'il pousse n'arrange rien à mon état. Je ne suis plus que désire pour cet homme qui m'est interdit.


« Si tu ne veux pas aller plus loin aujourd'hui tu ferais mieux de me le dire avant que le désire ne soit incontrôlable. Me dit Adriano.

-Depuis quand nous contrôlons nos envies toi et moi ?

-Depuis qu'il n'est plus question seulement de jeu entre nous.


Sa phrase me procure des frissons. Et je ne saurai dire s'ils sont de peur ou d'amour. Ma raison espère sincèrement qu'il s'agit de la première option, mais mon cœur... Mon cœur est d'un tout autre avis.

Pour ne pas avoir à trancher, je fais taire mes pensées de la même façon que je le fais pour lui : je replonge sur ses lèvres. Et pour lui assurer d'en faire de même, je glisse mes mains sous son t-shirt pour venir au contact de sa peau. Et c'est à mon tour de pousser un râle de désir quand il m'emprisonne davantage encore entre son corps et le mur. Savoir qu'il me désire et le sentir sont deux choses totalement différentes. Il n'y en a pas forcément une mieux que l'autres, elles sont complémentaires.

Sans me prévenir, il passe ses mains sous mes cuisses pour me soulever et me coller toujours plus contre son corps. Mais alors que je pensais qu'il resterait contre le mur, il s'en éloigne pour nous emmener dans les vestiaires.


-Ce n'est pas l'envie qui me manque, mais je ne suis toujours pas du genre à te partager.


Une fois dans le vestiaire, il me repose au sol et semble chercher quelque chose dans ses poches. Quand il en sort un trousseau de clés, je comprends rapidement qu'il veut nous enfermer.


-Une petite douche ça te dit ?


Le clin d'œil qui m'adresse est tellement rempli de sous-entendus qu'il en éveille ma curiosité. Je ne m'y oppose pas quand il me conduit vers l'espace des douches tellement le désire d'être au contact de sa peau nue est fort. Je ne sais pas ce qui effraie le plus ma raison : le fait que je deviens totalement accro à cet homme ou le fait d'aimer ça.

Nos vêtements rejoignent rapidement sur le sol et nous nous faisons face, totalement nus. Je ne saurai dire à quel moment notre relation a pris un pareil tournant, et je ne suis pas sûr qu'il soit raisonnable. Après tout, il l'a bien dit lui-même : « depuis qu'il n'est plus seulement question de jeu entre nous. ».

Nous restons un moment à nous regarder, incapables de détourner le regard. Et si c'était possible, je dirais que nos âmes se consument l'une avec l'autres pour quand elles renaitront, elles ne puissent former qu'une seule et unique âme.

Falling FirstWhere stories live. Discover now