2- Confiance

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Salam❤️




Juana





Après avoir terminé ma journée de travail, je me suis retrouvée au gymnase pour quelques heures. Les poids et les machines, les bruits sourds des haltères, l'odeur de la sueur mêlée à celle du métal... Tout cela a contribué à me vider l'esprit, du moins pour un temps. Alors que je quittais le gymnase, l'angoisse montait en moi à l'idée de la soirée à venir.

« Sérieusement pourquoi j'ai proposé cette idée stupide? » me dis-je silencieusement. Je suis en pleine réflexion pour trouver une excuse pour ne pas sortir alors que Lucia viendra mettre en feu cette villa.

Une fois hors du gymnase, je me dirige vers la chambre de mère. La porte s'ouvrit sur un intérieur paisible, baigné par la lumière du soir filtrant à travers les rideaux. Mamà est au milieu de la pièce, affairée à ranger quelques affaires. Le calme qui règne ici, contraste avec l'agitation que j'anticipais pour plus tard.

Je pénètre dans la chambre et suis accueilli par le sourire chaleureux de mère. Sa présence apaise toujours les tourments qui tourbillonnent dans mon esprit. Elle se lève pour me saluer, ses bras s'ouvrant dans une invitation silencieuse à l'étreinte. Je m'y précipite volontiers, me blottissant contre elle. Son parfum doux et familier de fraises m'enveloppe, me rappelant les souvenirs d'enfance et les moments passés ensemble.

- Salut Mà ! Lui dis-je, mon affection débordant dans ces simples mots.

- Mon petit trésor, comment s'est déroulée ta journée ? Me pose-t-elle cette interrogation en me prenant délicatement dans ses bras. Sa voix est suave et teintée de sollicitude maternelle. Je me blottis encore plus contre elle, savourant sa présence apaisante.

- Toujours aussi fatiguant. Répondis-je, laissant échapper un soupir. Mes doigts s'égarent machinalement dans ses cheveux, une habitude apaisante que je pratique depuis mon enfance.

- Je t'ai demandé de prendre des vacances. Tu es jeune, et pourtant, tu es confrontée à de lourdes responsabilités et à une pression considérable. Tu devrais faire attention, me dit-elle avec douceur en me caressant affectueusement le visage. On peut lire dans son regard un mélange d'affection et de préoccupation, typique d'une mère soucieuse de son enfant.

- Mà ! Je ne suis pas vraiment à l'aise avec l'idée de m'absenter, même quand Alex est là. Je dis en m'approchant du lit, en regardant ma mère qui range méticuleusement ses vêtements.

Son regard se lève vers moi, empreint de cette sagesse maternelle qui m'a toujours inspirée.

- C'est ça ton problème depuis que tu es petite. Tu veux toujours prendre soin des autres et tu ne laisses personne en faire autant, déclare-t-elle doucement, un soupçon de tristesse dans sa voix. Elle persiste à plier ses vêtements, une pratique familière qui semble tranquilliser son esprit.

Je souffle, essayant de dissimuler l'agacement dans ma voix.

- Bah, je n'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi, je vais très bien. Je ne vois pas l'intérêt de prendre des vacances, articulai-je, en exhalant un soupir de frustration.

Ma mère fait une pause dans ses activités et me regarde avec un mélange d'affection et d'inquiétude.

- Tu vas t'écrouler sous le poids de toutes ces charges si tu continues comme ça, me met-elle en garde, son regard perçant sonde mon âme. Je détourne la tête, simulant l'ignorance, mais ses mots résonnent dans ma pensée, semant le doute dans mon cœur troublé.

- Papà s'occupe déjà assez de mes fardeaux, comme tu le dis. Bien que je sois responsable de la gestion de mes affaires, c'est lui qui en a la charge la plupart du temps. Je suis la patronne, pas lui, déclarai-je avec un brin de réprimande, en prenant place fermement sur le lit, laissant mon esprit divaguer dans les méandres de mes responsabilités.

Juana: Une vengeance mielleuse [Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant