Tu m'appartiens!

Chapitre 32

*** Alma***

Je marchais tranquillement au bord de la plage, sur le sable doux, je laissais mes empreintes derrière moi. Un vent doux si trouvait ainsi que les rayons du soleil qui frappaient à fond le sable qui ressemblait à de l'or. Ma robe flottait dans l'air comme mes cheveux bouclés qui suivaient le courant d'air. Je me sentais si légère et si libre. Sentir le vent dans mes cheveux suite qu'ils s'entremêlèrent, mélangé avec la petite chaleur ensoleillé. C'était juste rafraîchissant. J'avais l'impression que le vent se propageait dans ma peau et la rendait vibrante, si fraîche. Il devait sûrement être 10 heures du matin et comme je suis matinale donc je me retrouvais ici devant la mer, à admirer la belle vision matinale. Je me demande où Luis pourrait-il bien être? Dès que je me suis réveillé, je me retrouvais seule dans la grande chambre. Personne n'était à mes côtés, pas de Luis dans les parages. Donc je l'ai cherché partout dans la maison mais personne. J'étais seule jusqu'à ce que je trouve une petite note de lui, sur la petite table de cristal qui était à côté de la porte d'entrée, qui me disait qu'il devait sortir et qu'il ne prendrait pas trop de temps. Je me demande bien où est-il allé et si tôt le matin? Je m'assis sur le sable chaleureux et enfonçait mes pieds dedans. J'adorais tellement cette sensation, sentir le chaud ainsi que la douce brise qui était toujours présente. Mes cheveux toujours dans le vent, je fermais les yeux et savourais ce moment si unique et fabuleux. Ce moment si calme que je ne peux qu'écouter les mouvements des vagues pour ensuite qu'elles aillent s'écraser vers la surface. Je restais assise là pour un long moment, je ne vis le temps passer. Suite du moment passé au bord de la mer, je me levais et me dirigeais vers la maison. Je mangeais un peu, je me mis à danser un peu sous la musique latine et pour en finir à relaxer dans un bon bain chaud. Dans la baignoire, je m'effondrais au contact de l'eau bouillante et me laissais aller jusqu'au fond pour ensuite me mettre à jouer avec les bulles de savon. L'odeur vanillée du produit, mon préféré, emplissait mes narines. Tout en effleurant l'eau avec mon doigt, le souvenir de mon père qui était toujours au coma vint m'encombrer. Je sentis tout d'un coup un poids lourd tomber sur mes épaules seulement en y pensant. J'espère sincèrement que mon pauvre père se réveille, peu importe le peu de chances qu'il y a, je souhaite du fond du cœur qu'il se réveille, qu'il puisse enfin ouvrir les paupières et vivre sa vie comme il se le mérite. Une larme jaillit de mon œil gauche que je séchais immédiatement et suite à ce moment remémoré de mon père, je me mis à sourire comme une folle, car une autre personne vint se submerger dans mes pensées. Luis. Je me souvins du moment qu'il me prenait dans ses bras, peu importe l'endroit où nous étions, il me prenait toujours avec délicatesse et avec amour. Tous les baisers qu'il me donne me font tellement fondre que juste en y pensant, j'en deviens folle. Luis est si unique, si tendre et si amoureux. Peu importe ce qu'il est ou d'où il vient, cela m'est égal. L'important c'est que je l'aime et lui aussi un point c'est tout. Toujours en souriant, seulement en m'imaginant son beau visage, je sens que mes joues s'empourprèrent. Seulement enroulée d'une serviette blanche autour de mon corps dénudé, je sortis de la salle de bain. J'ouvris la garde-robe et cherchais du regard ce que je pouvais bien porter. Au même moment que je scrutais mes vêtements, je sentis quelqu'un m'observer. Je reconnue le parfum d'homme divinement exquis qui était dans les environs. Je pouvais le reconnaître facilement même s'il y avait beaucoup de monde et cette même odeur aurait été là, j'aurais immédiatement su que sa lui appartenait et qu'il aurait été là. Je me retournais doucement et lui sourie. Assis sur le bord du lit, vêtu d'un chemisier blanc un peu déboutonné, les manches enroulées jusqu'à ces coudes ainsi qu'un pantalon blanc qui lui allait à sa taille, il me sourit instantanément et s'approcha de moi. Il m'enlaça de ces bras. Quelques boucles noires tombaient délicatement sur son front. Son parfum vint m'envahir. Je le regardais droit dans les yeux. Il était si beau, il me rend dingue. Ses yeux chocolatés qui me regardaient d'une intensité indescriptible, ses lèvres tracées d'un immense sourire qui fit apparaître ses belles dents blanches bien ordonnées. Sa belle peau caramélisée qui était reflétée par la lumière qui s'infiltrait par la fenêtre lui donnait une belle allure. Il était juste magnifique. Je le regardais et me demandais, il m'appartient vraiment? Il est vraiment à moi? Juste à moi? Il me caressait la joue du pouce, toujours en me regardant.