Juana: Une vengeance mielleuse [Pause]

11- Fantôme

Salam❤️

Juana

Je me retrouve actuellement au QG et j'attends toujours Dario pour qu'il vienne me debriefer.
Je suis dans mon bureau en plein réflexion, je me demande qui pourrait me faire ça et il n'y a que le nom Garcìa dans ma tête. On frappe à la porte ce qui me sort de ma frénésie, puis je lui demande d'entrer.

Il rentre et évite mon regard, je ressent sa peur, il a peur parce qu'il a échoué à son travail et il sait que je n'aime pas ça.

- Patronne ! Je vous jure que je l'ai surveillé, j'étais comme son ombre mais je ne sais pas ce qui c'est passé.

- Là Dario, tu ne m'apprend rien de nouveau. Je veux savoir qu'il l'a tué, tu ne vas quand même pas me dire qu'il s'est fait tiré en plein crâne.

- On ne lui a pas tiré dessus Patronne. Il s'est fait empoisonné mais je ne connais pas le poison. Il est en autopsie, j'aurais les résultats bientôt.

- Comment ça empoisonné ? Par qui ?

- La dernière chose qui l'a mis dans sa bouche c'est un café qui l'a pris il y'a plusieurs heures déjà.

Ce n'est pas un coïncidence, deux meurtres empoisonnés en même pas une semaine. Je souffle de frustration et de rage, il faut que j'accélère mais je sais pas encore comment.

- Tu peux y'aller Dario, et envoie moi Les résultats de l'autopsie au plus vite.

Il hoche la tête et s'en va. Il faut que je pars dans deux jours alors qu'il y a beaucoup de problèmes putain. J'appelle Alex et lui demande de venir rapidement avant que je ne tue quelqu'un bêtement.

- Qu'est-ce qu'il y a Juana ? J'ai beaucoup de travail là. Dit-il en soufflant

- Comme toujours Alex, des tragédies. En quatre ans j'ai jamais été fasse à une telle bordel. Dis-je lascivement en appuyant ma tête contre l'appui-tête de la chaise.

- Mais encore ! Si Garcìa est derrière tout ça, alors il n'est pas seule et il veut quelque chose de grand.

- Ils ont tué Rivera aujourd'hui. Il me regarde choqué et se laisse tomber directement sur la chaise qui était à côté de lui.

- Comment ça tué ? Pourquoi ?

Ne vous méprenez pas c'est pas comme si ils étaient meilleurs amis, hein. Mais le choque est toujours le même, il était un salaud et Alex ne l'appréciait pas du tout.

- C'était lui qui avait volé mes armes, enfin on lui a demandé de le faire et je ne sais pas contre quoi exactement il l'a fait.

- Je ne peux même pas l'apprécier une seconde ce type enfaite. Dit-il en montrant son dégoût.

- Empoisonné comme notre cher informaticien, tu ne trouves pas ça bizarre ? Dis-je en rigolant nerveusement.

- Donc ce batard de Garcìa, nous a jusqu'au cou ? Je l'ai beaucoup sous-estimé, il se débrouille pas mal pour foutre la merde dans nos affaires.

- Pas mal ? Le gars déclare délibérément une guerre ce qui est très amusant enfaite. Fait moi plaisir Alex, et envoie lui un message comme je les aimes.