𝟎𝟏| 𝐍𝐎𝐕𝐄𝐌𝐁𝐑𝐄

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1 Novembre 2008,
Portland campus university, 17:00.

ISABELLE


Le vent poussant mes cheveux à se relever de mes épaules, je ferme mon manteau à fourrure plus fortement sur moi.

Vivement que j'arrive.

Arrivée à destination, après plusieurs minutes de marche, je pousse enfin la porte du café étudiant ou se trouve Stella. Elle est assise à une table et écrit dans son journal.

Je m'approche d'elle et elle relève lentement sa tête.

— Tu est enfin là !

Elle se lève de la banquette et ouvre ses bras pour que je puisse m'y réfugier le temps d'une étreinte. Son parfum qui sent la rose dégage d'elle une bonne odeur.

Nous nous détachons finalement.

— Bon, commence t'elle, qu'est-ce que j'ai manqué aujourd'hui?

Comme elle était malade aujourd'hui, je me suis proposé pour lui apporter le rapport du cours. Elle à son tour, a proposé qu'on aille dans un café pour qu'ont puisse parler et que je lui transmettent les documents.

Même si elle est malade, je m'en fout, j'avais besoin de ses câlins réconfortant.

Nous nous asseyons et Stella me pousse une tasse chaude de café à la vanille comme je les aime.

Je ne la remercierai jamais assez, j'en avais besoin.

Tu n'a pas manqué grand chose honnêtement, juste Tara qui n'arrêtait pas d'envoyer des papiers à Kendji pendant le cours tu sais, comme d'habitude. Mais là, c'était intensif.

Elle roule des yeux se qui me provoque un rictus.

— Ces deux là, c'est pour la vie.

J'aquiesce et prend une gorgée chaude de mon café.

— Tu t'est rétablie de ton rhume ? Lui demandais-je.

— Pas vraiment, mais ça va mieux. Je serais là demain. Et toi, comment ça va à la maison... ?

Évidement il n'y a que Stella et Tara qui sont au courant de ce qu'il se passe à la maison. C'est un sujet sensible que je ne prend pas à la légère.

— Je- ça ne va va pas mieux. C'est pire de jour en jour. Dis-je en murmurant.

Je vit avec ma tante. Mais ma tante elle... C'est une alcoolique. Elle ne travaille pas et au moindre petit problème elle blâme la faute sur moi. Et elle n'arrête jamais.

C'est tout les jours.
Je dois vivre ça tout les jours.

Stella pose sa main douce sur la mienne comme pour me rassurer.

— Ont est pas obliger d'en parler.

Nous nous arrêtons alors là, et je sors de mon sac les document a lui donné.

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