𝟎𝟑| 𝐂𝐇𝐄𝐕𝐄𝐋𝐔𝐑𝐄 𝐑𝐎𝐔𝐒𝐒𝐄

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2 novembre 2008,
Portland university, 15:00 pm


HAYDEN

Le moteur, brûlant mes tympans, j'ignore le bruit incessant qu'il fait en roulant à travers la vieille ville de Portland.

Mes jointures devenait presque rouge du à la pression que font mes doigts sur le guidon de ma moto, je regarde droit devant moi en apercevant les feuilles virevolter à mon passage.

Soudain à ma gauche je sens un autre ronronnement et c'est de là que je peux apercevoir Mike, à mes côtés qui roule lui aussi en moto. Il me fais un signe de la main pour me prévenir qu'il part de son côté.

Je reprend mon chemin vers la maison afin de vite arriver et de tout de suite me rendre à l'entraînement, à l'arena.

Une fois arrivé, je retire mon casque et le dépose promptement sur ma moto puisque j'y retournerais plus tard.

— Hayden ? Hurle ma mère de l'étage lorsque je rentre dans la maison.

Je retire mes souliers et l'a rejoins en haut, dans sa chambre. Lorsque j'ouvre la porte, je la retrouve enveloppée d'une robe de chambre, couché dans son lit, un roman dans les mains.

J'aperçois ses cernes marqué au fait que je sais qu'elle n'a pas dormi.

— Bonjour Maman. Lui dis-je en m'asseyant sur son lit.

— Hayden, comment tu va ?

Je me renforgne soudainement. Je n'aime pas particulièrement parler de comment je me sens.

— Ça va.

Elle me fait un sourire faible.

— Peux tu me faire ma tasse de thé s'il te plaît ? L'eau est déjà préparé.

Je me lève prêt à aller lui rapporter la tasse mais je m'arrête un instant.

— Tout va bien maman ?

Je l'entend pousser un petit soupir.

— Ça va, mon fils. Ça va.

Je le sais.

Je sais que ce n'est pas sincère. Et c'est comme ça tout le temps. Je crois que ma mère est en train de tomber dans une sombre dépression. Je veux la préserver de tout ça.

Je ne m'attarde pas et descend les escaliers, mettant le petit sachet de thé et le mélange.

Je lui rapporte et vais tout de suite faire mon sac pour l'entraînement de cette après midi. Je passe voir ma mère pour la prévenir que je ne rentrerais que vers les une heure ou deux heures du matin puisqu'une fête est organisée.

Je retire le pied de ma moto et me rend au plus vite à l'arena.

********

— Tu ne fais pas assez d'effort dépêche toi Hayden !

Mes patin roulant sur la glace, je glisse à toute vitesse, les goutes de sueur perlant sur mon front en dessous de mon casque.

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