Where everything started

𝟎𝟓| 𝐃𝐈𝐕𝐄𝐑𝐓𝐈𝐒𝐒𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓

10 novembre 2008,
Portland,
Café étudiant, 14:16

HAYDEN

Je pousse la porte du café étudiant pour démarrer mon premier shift ici. Ce n'est pas l'envie qui me pousse à travailler mais plutôt le besoin.

Payer à ma mère des vrais soins et sortir de cette ville à tout pris pour vivre ma propre vie. Mais pour l'instant je dois me démerder à trouver de l'argent.

— Ah ! Hayden je t'attendais.

La voix du boss retentit à travers le café où plusieurs personnes de l'université se sont réfugiées par cette journée de pluie. Il me fait un check de la main et je lui répond à mon tour.

— Je t'avais montrer les bases l'autre fois, tu peux commencer maintenant si tu te sens prêt.

J'hoche de la tête et enfile le foutu tablier qu'on me donne. Je marche derrière la caisse et une brune m'aborde. Elle travaille aussi ici et selon la broche qu'elle porte son nom es Cassie.

— Tes nouveau ?

Je soupire.

— Ouais. Répondis-je un peu sèchement.

Je crois que j'ai un problème, tout m'énerve.

Elle a un percing au nez et de long cheveux brun bouclé elle me regarde en mâchant sa gomme.

— Ah ouais d'accord, je vois. Toi tu viens juste pour le cash alors ?

Elle a tout compris. J'hoche de la tête et me met à ouvrir les caisses en attendant des clients.

Plusieurs élèves viennent demander des viennoiseries, des chocolat chaud, cafés. En une seule journée j'ai commencer à m'habituer au rythme ici.

Cela fait déjà une semaine depuis que nous étions partie magasiner avec Isabelle et ses amis.

Par hasard.

À chaque fois que je taquinais Isabelle ou l'a dérangeait un peu, soit elle me répondait par « ferme ta gueule » ou elle me donnait un coup de coude dans les côtes.

Mhm...

Un sourire se forme sur le coin de mes lèvres lorsque je vois cette tête rousse dépasser la porte du café. Elle est trempé de la tête au pieds et ses mains essaie en vain de replacer ses mèches collés à son visage.

Elle ne pas pas encore vue mais moi je l'ai vue.

Elle ouvre son sac à main et en sors son petit porte-monnaie. Elle s'approche alors de la caisse la tête toujours dans son sac.

Je l'attend patiemment.

Elle finit alors par arriver au niveau de la caisse, elle lève la tête et finit par m'apercevoir. Son visage se renferme et je peux voir d'ici qu'elle n'est pas vraiment heureuse de me voir.

Oh, je suis si mauvais que ça ?
Mhm.. non.

— Je te sers quelle que chose ? Commençais-je.