Chapitre 5

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Even though we never said it to each other, we knew. 


(Pour ce chapitre, je vous conseil d'écouter la musique que j'ai mises dans la description. Je vous dirai précisément à quel moment la commencer si cela vous intéresse :) Bonne lecture !). 




7:17am

Monaco.

Pierre se réveilla doucement après avoir passé l'une des nuits les plus reposantes qu'il ait pu avoir depuis des mois maintenant. Toujours dans les bras de Charles, il essaya de s'y déloger sans réveiller son ami, afin de commencer à préparer le petit-déjeuner. Pierre n'a jamais été du genre à trainer au lit une fois réveillé, préférant faire quelque chose plutôt que de rester allongé. Dans ces moment là, il n'arrive jamais à se rendormir, et il passe tout son temps à réfléchir; et autant vous dire qu'il aurait beaucoup de choses auxquelles réfléchir en ce moment. À commencer par sa relation avec Charles. Pierre l'aime depuis maintenant bien trop longtemps pour commencer à nourrir de l'espoir dans leur relation. Ils sont meilleurs amis depuis l'enfance, alors pourquoi cela devrait-il changer ? C'est typiquement le genre de question que Pierre n'a pas envie de se poser un mardi matin à 7 heures. Il commença alors à se dégager des bras de Charles, lorsque celui-ci grogna et resserra son emprise sur son lui :

- « Pierre, qu'est-ce tu fous ? Pierre ria face à l'air perdu qu'arborait son ami : ses cheveux hirsutes pointaient dans toutes les directions possibles et inimaginables,  sa voix encore roque, remplis sommeil (qui pourrait presque faire rougir Pierre s'il s'y attarde trop), et un peu de bave autour de ses lèvres, signifiant que lui aussi avait passé une bonne nuit; 

- Je me lève, je vais aller préparer le petit-déjeuner.

- Non. 

- Non ?

- Restes, il fait trop froid, c'est trop tôt, et je veux des câlins avant de commencer ma journée. L'air boudeur, voir enfantin que Charles utilisait pourrait presque faire fondre Pierre sur place. En plus il faut qu'on parle, alors quoi de mieux que de le faire dans un lit chaud et confortable ?

- D'accord, d'accord, j'ai compris. Charles souria et retourna alors Pierre sur le dos afin de s'allonger sur lui, sa tête dans le creux de son cou,

- Tu peux me faire des papouilles ?

- Ça dépend, tu me paies combien ? »

Charles fit la mou en réponse à la question de Pierre, qui ne pu alors résister à la demande de son ami. Pierre commença à masser doucement le cuir chevelu du monégasque, qui se détendit instantanément sur lui. Charles resserra tendrement la taille de Pierre en guise de remerciement, faisant soupirer d'aise ce dernier face à la douceur de ce geste. Cela peut semblait comme n'étant q'un geste anodin, mais qui n'est ni plus n'y moins qu'intime. Pierre sent le souffle de Charles dans sa nuque, ses mains fortes autour de sa taille, ses doux cheveux dans ses mains; il pourrait presque gémir face à temps de proximité et d'affection.

- "Pierre ? Le concernait fredonna en réponse, pas prêt encore à mettre un terme à cette ambiance relaxante dans laquelle il se trouvait, Avec Esmée on s'est disputé. Je crois qu'elle me trompe avec Thibault. Pierre fût, pour le moins, abasourdis, par les propos de Charles; après tout, lui savait qui aimait réellement Thibault, et ce n'était certainement pas Esmée :

- Charles, qu'est-ce que tu me racontes ? Esmée t'aime, elle ferait jamais ça.

- Arthur m'a montré une photo d'elle assise sur les genoux de l'autre con en boîte un soir. De toute façon je suis sûr qu'il est toujours amoureux d'elle. Ils sont sortis ensemble au collège, ça m'étonnerait pas.

CéladonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant