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Point de vue d'Igor.

Première étape. L'ambiance musicale. Ma main trouve naturellement l'ampli et lance la bande sonore de la totalité de mes massacres.

Piotr Tchaïkovski - la danse des petits cygnes.

Rien de tel pour une ambiance joyeuse et quasi-enfantine propre a contraster avec le génie maléfique que je vais déployer dans quelques instants. Et la terreur dans leurs yeux ne sera que plus jouissive!

Je déploie ma longue carcasse et fais jouer mes épaules tout en sifflant les notes de la partition.
"- laisse moi partir espèce de cinglé"
"- laissez moi" pleurniche une jeune femme.
Ils sont beaucoup trop bruyants. Ça m'agace. Comme si je n'étais pas déjà assez motivé comme ça...

Ils sont quatre dans le sous sol du foyer désaffecté. J'ai choisi ce lieu pour leur faire payer leurs crimes. Un lieu ô combien chargé d'histoire...

Deux hommes. Deux merdes.
L'un panique déjà. Quelle fiote.
L'autre fait le malin encore. Dans quelques minutes maintenant , ils ne seront plus que cris et souffrance. Et je vais faire en sorte que ça dure longtemps.

Deux femmes. Une qui a eu trois gosses et les a tous mis à l'assistance publique. Par égoïsme. Mais c'est me meilleur cadeau qu'elle aurait pu leur faire.
L'autre se prostitue. La vie s'est chargée de leur faire payer leur lâcheté. Mais je ne suis pas la vie. Je suis la mort.
Elles aussi vont payer.

Le plus flippé d'abord.
Il s'est déjà pissé dessus alors que je n'ai pas encore commencé . Il créverait de peur si je le gardais pour la fin. Non vraiment, il vaut mieux commencer par lui.

Je m'étire toujours avant de commencer. Je fais quelques mouvements, je fais craquer mes articulations avant de leur sourire l'air satisfait. Étonnamment ils ont tous fermé leurs gueules.

J'attrape la fiote et je coupe des liens. Je l'attrape par le col pour le trainer jusqu'au centre de la pièce. Une fois fait, j'attrape ma batte de baseball pour lui later les jambes. Après quelques coups il ne peut déjà plus bouger. Je fais craquer mes épaules avant d'aller chercher de nouveaux jouets.

"- docteur? De quels instruments avez vous besoin?" Dis je avec une voix effeminee, avant de me répondre de ma voix dans un dialogue imaginaire.
"- scalpel"
"- scalpel" je réponds de ma voix fluette, avant de me pencher vers la demie merde au sol devant moi.
Il s'agite.
"- noooon ! Non!!! Qu'est ce que vous allez me faire?"
"- te faire payer les erreurs du passé. Considère que je suis... Le karma..."

Je pratique une incision sur toute la longueur de son thorax. Du cou au nombril. En profondeur. Juste assez pour l'instrument suivant.
"- écarteur thoracique"
"- écarteur thoracique. Voilà docteur karma" répond ma voix d'infirmière.
Je positionne l'instrument entre ses cotes et j'exerce une pression qui le fait hurler de terreur et s'évanouir.
Quelle fiote.

3. ceux qui lui ont fait du malOù les histoires vivent. Découvrez maintenant