Eliona González, jeune prodige du ballon, croise le chemin du célèbre Antoine Griezmann lors de sa sélection chez les Bleues. Bien qu'il tombe éperdument amoureux d'elle, la réticence d'Eliona à s'engager à nouveau complique la situation. Comment pa...
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Gauche, droite, crochet...passe.
À chaque mouvement d'Eliona González, la queue de cheval brune dansait dans les airs.
Contrôle, tire et but.
Une explosion de joie émanait de la joueuse qui se dirigea vers le côté du terrain pour célébrer son exploit.
« Et c'est le doublet pour Eliona González ! » s'exclama le commentateur avec une jubilation évidente.
Les coéquipières d'Eliona crièrent de joie, l'entourant dans une étreinte collective. Levant les yeux vers le ciel, un sourire éclaira le visage d'Eliona.
« C'est pour toi, Hugo. » murmura-t-elle avant de retourner sur le terrain.
Elle ajusta son brassard de capitaine, remonta ses chaussettes, et le match reprit.
Capitaine de son équipe depuis le début de la saison, Eliona était une figure éminente du football féminin. Cela faisait seulement, deux années qu'elle était dans le monde professionnel du football qu'elle était surnommée « le génie du ballon ».
Elle impressionnait par sa technique, son esprit d'équipe et sa motivation inébranlable.
Eliona avait commencé à jouer au football à l'âge de 8 ans aux côtés de son jumeau, Hugo. Malgré le tragique accident qui coûta la vie à son frère, elle n'avait jamais abandonné sa passion. Le football était devenu son refuge, l'aidant à surmonter la douleur de la perte de son frère.
À 23 ans, elle avait reçu une offre pour rejoindre le FC Barcelone, après avoir été repérée lors d'un match. Son père, son plus grand soutien, l'avait aidée à s'intégrer dans son nouveau pays ainsi que dans sa nouvelle équipe. Le football avait été le moyen pour Eliona de faire face à l'adversité.
Dans les vestiaires après la victoire qu'elle avait contribué à sceller, le coach Lluís Cortés félicita les joueuses, avant de se diriger ensuite vers Eliona.
« Félicitations, Eliona. » déclara-t-il avec un sourire.
Un simple sourire de la part d'Eliona exprima sa gratitude. Elle ôta ses crampons, s'étira, puis saisit son téléphone. Un immense sourire illuminait son visage en découvrant déjà quelques articles la concernant et relatant son impressionnant match.
Levant les yeux, elle fut enveloppée dans les bras de sa coéquipière Lucy Bronze, suivie de près par Mapi, Ingrid Engen, et Alexia Putellas. Ces quatre femmes n'étaient pas seulement des coéquipières pour Eliona ; elles étaient devenues de véritables amies depuis son arrivée en Espagne, l'aidant à s'intégrer.
« Tu étais incroyable ! » s'exclama Ingrid.
« Tu portes bien ton surnom. » ajouta Alexia en décoiffant Eliona.
