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𝐂𝐡𝐚î𝐧𝐞 𝐃'𝐨𝐫𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬. (𝐅𝐑)

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AVANT LA LECTURE!! Gore ! C'est presque dégoûtant, je suppose - du sang, trop de meurtres, des accessoires horribles.

Personnages: Catherine la Grande de Russie, Mustafa III de Turquie, Elizaveta Petrovna.

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21 janvier 1774.

Une étrange tranquillité règne dans la forêt et un sentiment de malaise plane dans l'air. Les branches des arbres se balançaient doucement sous l'effet de la brise, mais sans le moindre bruit. Les oiseaux se taisent. La forêt était silencieuse.

Catherine la Grande, tsarine de Russie, marchait d'un pas ferme et avec un air d'élégance, sa tresse de cheveux blancs tressés en une immense natte complexe qui descendait jusqu'à son épaule gauche. Sa robe était en soie blanche, brodée de motifs complexes d'un rouge profond et ornée de minuscules perles dorées sur tout le tissu.

Elle marchait, la tête haute et le pas ferme, accompagnée d'un soldat qui marchait quelques pas derrière elle. Un char tiré par des chevaux les suivait au trot, les sabots des chevaux émettant de doux claquements sur le chemin de terre.

Les arbres cédèrent peu à peu la place à une grande clairière au milieu de laquelle se trouvaient de l'herbe luxuriante et quelques gros rochers. Au centre de la clairière se trouvait une grande table de pique-nique en chêne, entourée de deux simples chaises en bois.

Catherine observe la scène qui s'offre à elle. Le sultan de l'Empire ottoman, Mustafa III, détendu sur l'une des chaises, la regarde arriver avec un petit sourire. Un soldat ottoman se tient derrière lui, armé d'un fusil et d'une épée, prêt à défendre son maître. Les yeux du sultan se posent sur Catherine, s'attardant sur les accessoires qu'elle portait, étincelants sous la lumière du soleil.

"Sultan", dit Catherine en commençant à parler et en faisant un petit signe de tête comme pour s'incliner.

"Tsarine", répond le sultan en lui rendant son hochement de tête. "Je dois dire que vous avez une apparence assez. . . frappante". Son ton est courtois mais légèrement moqueur. Le garde ottoman resserre la prise de son arme, les yeux rivés sur l'impératrice, prêt à toute attaque inattendue. Le garde de la tsarine serra également son arme.

"Je prends cela comme un compliment."

"Comme vous l'entendez", dit Mustafa avec un léger haussement d'épaules. Catherine remarqua la nuance dans sa voix. Même si le sultan parlait poliment, son langage corporel était raide et agressif. Elle l'observa, en alerte, mais son attention fut rapidement détournée lorsque le garde ottoman du sultan sortit son arme. Le sultan leva la main et le garde rengaina son arme, mais ses yeux étaient toujours fixés sur Catherine. Catherine peut entendre une respiration calme et tendue venant de l'arrière, et voit les yeux du sultan fixés sur les siens.

La tsarine ouvre la bouche pour prendre la parole, "Alors, à propos de notre situation politique-" Catherine avait prévu de maintenir la réunion civile et calme, mais il fut rapidement évident que le Turc n'était pas de la même humeur. Il lui coupa la parole dès qu'elle ouvrit la sienne, d'une voix tranchante et autoritaire.

"La seule chose que vous devez retenir de cette réunion, c'est que je suis votre adversaire," dit-il, "et que je ne m'arrêterai pas tant que je n'aurai pas obtenu ce que je veux."

Catherine prit une profonde inspiration pour se calmer, sachant que ce serait une erreur de montrer de la colère et de perdre le contrôle.

"Non." Elle répond fermement, mais avec assurance. "Ce que je retiens de l'histoire, c'est que l'idée que nous devons nous détruire les uns les autres pour gagner est stupide et destructrice."