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𝐋𝐞 𝐒𝐮𝐫𝐯𝐢𝐯𝐚𝐧𝐭 𝐒𝐨𝐥𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞. (𝐅𝐑)

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AVANT LA LECTURE!! Exactitude? Mythe? Euh, qui sait? La rumeur veut qu'Anastasia ait survécu au massacre des Romanov par les bolcheviks et se soit réfugiée à Paris. J'en dirai plus dans le résumé historique. Mais de toute façon, mythe ou pas, c'est toujours basé sur un personnage historique, donc c'est accepté dans mon livre~ ;) En fait, j'pourrais même écrire des mythologies grecques ici aussi parce que je les aime bien.

Personnages : Anastasia Romanov de Russie et Gleb Vaganov de Russie.

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17 juillet 1918.

Il est difficile de marcher en Sibérie, même en juillet, la neige n'a jamais quitté l'Oural et cela rend la marche très difficile, mais cela pouvait pas être plus vrai pour Anastasia, elle se sentait déjà fatiguée au-delà de tout; elle voulait pleurer, crier, être en colère, sentir qu'elle était en vie; Mais plus que tout, elle voulait, non, elle avait désespérément besoin de se retrouver, même dans la maison des Ipatiev, peu importe où, même s'il y avait des bolcheviks; ce qu'elle voulait, c'était être avec sa famille et découvrir que ce n'était qu'un rêve malsain, un cauchemar; se réveiller dans le berceau, avec ses sœurs dans la chambre et les serrer toutes fort dans ses bras, et être ensemble.

Mais c'est impossible, ils sont morts et elle a survécu d'une manière ou d'une autre, et l'état dans lequel elle se trouve est une preuve suffisante que même un cauchemar peut pas sembler si réel; ses joues sont rouges à cause des larmes et du froid, ses yeux sont gonflés, Sa gorge est sèche et parfois un sanglot essoufflé s'échappait de ses lèvres, même si elles étaient fermement fermées, et comme si cela suffisait pas, la nuit russe en Sibérie la faisait trembler de froid; c'était un froid dur, un froid qui entre dans la peau et arrive dans les os, la refroidissant encore plus.

Et quand on sait qu'elle n'avait que 17 ans. . .

Elle ne savait pas où elle allait, depuis qu'elle avait disparu du tas de cadavres de sa famille, elle s'était mise à errer sans aucune direction, mais avec un seul but: s'éloigner le plus possible des Soviétiques; la forêt lui permettait pas de voir le ciel, elle marchait à l'instinct. Il faisait sombre comme en fin de nuit, l'atmosphère était presque noire.

"Anastasia, arrête-toi."

La jeune Russe se figea sur place, elle tourna lentement la tête et le vit, Gleb Vaganov. La jeune duchesse se souvient que son père, un soldat, un marin, un révolutionnaire bolchevique, Stepan Vaganov, était l'un des bolcheviques qui avaient assassiné sa famille plus tôt dans la nuit, et dire que quelques jours plus tôt elle considérait Gleb comme un ami, elle avait été naïve, se dit-elle. Après tout, un bolchevik était et resterait toujours un bolchevik. Il se tenait là, un fusil à la main, pointé vers le sol. Sur son uniforme vert, il y avait du sang. Il la regardait avec des yeux tristes, il n'était pas le seul à ne pas vouloir voir l'autre, aucun des deux n'avait oublié ce qui s'était passé dans la chambre de la maison Ipatiev, à Ekaterinbourg (ils sont tous les deux en ce moment à Ekaterinbourg).

"Tu sais que tu peux pas m'appeler comme ça, tu ne peux m'appeler que Romanova, c'est comme ça que tu dois m'appeler, tu l'as oublié, Vaganov?" dit Anastasia après s'être ressaisie. Elle se tenait droite, comme si elle gardait le contrôle, consciente de son sang royal, mais au fond d'elle-même, elle était furieuse contre ces satanés Soviétiques.

"Non, je l'ai pas oublié; j'veux juste te parler", dit-il calmement et patiemment.

Elle lui rit au nez, "Bien sûr, bien sûr, parlons de la façon dont toi et tes compagnons de porc avez pas réussi à me tuer", dit-elle avec venin et sarcasme.