Chapitre 20

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Purée ça m'a manqué !
Je vous souhaite une bonne lecture 💌

——

Diana

Cette matinée de travail fut plutôt instructive malgré le sentiment d'appréhension qui nourrissait la moitié de mes pensées.

J'avais pris le temps d'acheter quelques pâtisseries avant de quitter le café afin de ne pas arriver les mains vides chez Noor. Alors une fois un passage rapide à la maison, je me présentai chez elle.

Sa porte d'entrée n'était pas verrouillée, me permettant de pénétrer chez elle sans attendre sur le porche que l'on vienne m'ouvrir.

J'étais en train de me déchausser lorsque j'entendis des voix familières discuter.

J'étais persuadée qu'il s'agissait de Noor et d'Anas jusqu'à me trouver au pied de la porte du salon dans lequel Noor était en compagnie de Gabriel.

Une vague de préoccupation me parcourut et se mit à me pincer l'estomac lorsque les deux me virent et se turent.

— Vous êtes bien silencieux tout d'un coup, vous étiez en train de parler de quoi ? Pas de moi quand même, dis-je sans entrée dans la pièce d'un ton qui se voulait faussement méfiant alors que je n'avais réellement pas l'esprit tranquille.

Anas débarqua au même moment.

— T'es arrivée, constata-t-il en me voyant.

— Oui et j'ai ramené pas mal de trucs. Gabriel, tu viens m'aider à emmener tout ça à la cuisine.

— Je vais le faire, intervint Anas.

— Non, le coupai-je trop rapidement en l'empêchant de me libérer les mains. Je suis sûr que t'as déjà assez fait, alors ne t'en fais pas.

La table du salon était débordante de nourriture, et j'étais certaine qu'il avait aidé à son dressage.

— Chacun devrait mettre sa main à la pâte. (Mon regard se tourna vers Gabriel.) N'est-ce pas ? dis-je entre mes dents.

Il y eut un court silence. Et même s'il paraissait désorienté, Gabriel répondit en déposant son verre de thé à la menthe sur la table.

— Bien sûr ! C'est avec plaisir que ma main sera mise à la pâte.

Debout, il passa une main dans ses cheveux et il défroissa ses vêtements avant de venir jusqu'à moi.

Sa tenue était plutôt élégante. Un pantalon Camel et une chemise blanche sur laquelle est brodé un cavalier de polo.

Je ne l'avais jamais vu porter de la marque, ni même se vêtir de cette manière. La seule chose inchangée était son parfum.

Il prit les sacs en plastique que je tenais du bout des doigts en passant devant Anas et moi.

— C'est un invité, il n'a pas à faire ça.

Je m'attendais à cette intervention venant de Noor. Je me serais inquiétée si elle était restée muette.

— Ça va, je ne lui demande pas de cuisiner les tartelettes mais de les déposer sur des assiettes. On revient vite, finis-je un sourire à son intention ainsi qu'à celle de son fils avant d'entrainer Gabriel avec moi en posant une main dans son dos pour le faire avancer.

Une fois hors de leurs vues, je le pressai davantage et je fis coulisser la porte de la cuisine lorsque nous fûmes à l'intérieur.

Je restai contre celle-ci tandis que Gabriel était figé au milieu de la pièce à me regarder avec des yeux ronds.

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