Éternel (Tome 1) [EN RÉÉCRITURE COMPLÈTE]

17- Coffre-fort et chambre secrète

Une larme menace de s'échapper et voyant James devant le bureau, je ferme rapidement la lettre ainsi que les tiroirs.

- Qu'est-ce que tu fais ici ? Demandais-je.

- Tu m'as demandé d'apporter le dossier avec les pistes qu'on a entreprises, les voici. Qu'est-ce qui te mets dans cet état ?

- Rien, laisse tomber.

- Marie !

- Rien James !

- C'est quoi la lettre que tu as dans la main ?

- Rien.

- Tout est rien avec toi, montre.

- Non, dis-je en me blottissant dans le fond du siège comme si j'avais peur.

Il s'approche de moi et me prends dans ses bras.

- C'est quoi comme lettre ?

- Une lettre que j'avais écrite et que j'avais cachée dans son tiroir sauf qu'il l'a jamais lue, mentis-je.

- Oh... Pardon, excuse-moi.

Je ne compte pas lui dire. Papa à travaillé seul donc James ne le sait pas. Aucun de ses collègues ne sait qu'il allait se faire enlever à ma place et je garderais ça au fond de mon cœur jusqu'à ce que cela éclate.

Mes parents se sont sacrifiés pour moi et jamais je ne serais assez reconnaissante. Pour faire une chose pareille, ils devaient m'aimer gros comme le monde. Sinon, c'est impossible.

Mais maintenant, que dois-je faire sans eux ? Comment les retrouver ?

-

- ... Je suis sincèrement désolée, poursuivis-je, je n'aurais jamais cru que ces vacances allaient se passer comme ça. Tout ce que je veux c'est que vous gardiez ça pour vous, pour le moment, continuais-je, et puis j'aimerais retrouver mes parents avant Noël. Je sais, vous n'y croyez pas, mais je veux me donner un objectif à atteindre. J'aimerais dire « ceux qui m'aiment me suivent » mais je vais plutôt vous demander si vous êtes d'accord pour tout ce que je vous ai dit précédemment.

Un « OUI » général me surprend mais je suis encore plus heureuse. Je ne pouvais pas imaginer que mes amis allaient me suivre dans une enquête pareille.

-

Ethan et Rory se chargent de l'alarme de la maison pendant que les filles s'occupent du repas.

Tandis que j'entends Erica pouffer comme une gamine de cinq ans parce que James lui a demandé quelque chose, limite en l'a draguant, je file avec Benny dans le bureau de mon père et lui montre la lettre.

Je regarde de nouveau le bureau de mon père dans l'espoir de trouver quelque chose mais rien.

Benny n'a aucun mot quand il a finit de lire.

- Wow... C'est... Oh...

- Je sais, ça m'a fait un aussi grand choc que toi. Imagines qu'il n'y aurait pas eu ce kidnapping, je ne t'aurais jamais rencontré. Rien que d'y penser ça me fou les boules...

- T'en as pas, corrige-t-il avec un sourire en coin.

Je ris face à ses conneries quand il s'approche de moi, enfin plutôt à côté.

- Ton père, il aime lire, non ?

- Pas mal ! T'a vu la grandeur de la bibliothèque ?

- Hum, fit-il comme s'il s'en fichait.

Il regarde attentivement la bibliothèque et s'exclame :

- C'est normal qu'il y ait un livre à l'envers ?